Parlons clair : la question du jour est celle que tout bon néophyte de la bourse adore poser, mais que les initiés savent ne jamais vraiment poser. « Alors, la bourse, elle affiche une tendance aujourd’hui ? » On est d’accord, c’est un peu comme demander à la mer si elle a des vagues aujourd’hui – ça fluctue tout le temps
La « tendance » boursière, c’est en réalité un leurre, une sorte de grand cirque. Parce que la tendance, c’est bien plus qu’une hausse ou une baisse en journée ; ça peut changer d’humeur comme une action à dividendes le jour de la répartition. Alors, avant de miser votre argent, autant savoir dans quel type de montagnes russes vous vous engagez.
Aujourd’hui, en ce 8 novembre, le CAC40 n’a pas fait que des ronds de jambes aux investisseurs. Sur la semaine, le CAC40 a fini en baisse de 1,18 % en se posant à 7 409,11 points. Pas vraiment la danse des millions, plutôt un coup de blues en Bourse. Et si on regarde sur les quatre dernières semaines, le CAC a flirté avec son point haut à 7 613,05 points, avant de retomber gentiment jusqu’à aujourd’hui. Bref, c’est un peu le manège des marchés, avec des hauts, des bas, et des investisseurs qui attrapent un coup de froid en voyant leurs actions tanguer comme un bateau en pleine tempête.
Le « trend » : une affaire de longue haleine
Suivre la tendance en bourse ? Voilà un conseil qu’on vous refourgue sans sourciller dans les salons de trading. Mais attention, il faut la jouer malin, parce que le marché c’est pas la roulette ! En bourse, la « tendance » n’a rien d’instantané. Une tendance qui tient la route, c’est celle qui s’étire sur plusieurs mois. Alors pour les âmes pressées, mieux vaut éviter de se laisser tenter par les soubresauts du CAC40 en journée. Ce n’est pas parce qu’un vendredi commence dans le vert qu’il finira dans le rouge. Une vraie tendance, ça se lit comme un roman, et pas comme un tweet boursier.
La vérité, c’est que le marché boursier, c’est un grand cirque avec ses acteurs, ses détracteurs et ses spectateurs. Et chaque acteur joue sa partition, que ce soit le géant industriel qui lâche une annonce choc, le fonds de pension qui parie gros ou le petit porteur qui espère des dividendes. À tout moment, ça bouge au gré des facteurs macroéconomiques et des surprises géopolitiques. Alors oui, parfois, il suffit d’une annonce des États-Unis, d’un clin d’œil de la Banque centrale européenne, ou d’une crise diplomatique pour que la Bourse fasse des bonds… ou des plongeons.

Des annonces qui font trembler les billets
Sur cette scène, ce sont souvent les gros titres des journaux économiques qui mettent la pagaille. Hier, c’était le taux de chômage américain, aujourd’hui c’est une rumeur de hausse des taux d’intérêt, demain ce sera la météo économique en Chine. Tout ça fait trembler la scène, un peu comme quand un acteur principal rate son entrée. Et qui trinque ? Ce sont bien sûr nos bons vieux indices boursiers comme le CAC40, le DAX, et même le Dow Jones. Et même si on a l’impression qu’ils tanguent comme une feuille au vent, ces indices s’accrochent et savent jouer le jeu de la « tendance haussière » sur le long terme.
Mais alors, comment faire pour ne pas y laisser son slip ? Déjà, il faut comprendre que le marché, c’est pas un casino (même si ça y ressemble parfois !). La Bourse répond à des règles, des tendances de fond, et si elle s’emballe à la première secousse, elle finit par retomber sur ses pieds. Prenez l’indice CAC40, par exemple. En tendance longue, il est dit « haussier » grâce à la capitalisation des dividendes. Et sur ce coup-là, c’est comme l’immobilier, ça finit par monter… quand on sait attendre.
Pour l’investisseur de long terme, rien ne sert de scruter le CAC toutes les deux minutes. C’est sur l’année, ou même sur plusieurs années, qu’il doit poser son regard, pas sur une journée agitée. Le vrai joueur de long terme, c’est un peu le roi de la patience : il laisse le temps jouer pour lui.
Les grands « movers » du marché
Si vous cherchez ce qui influence vraiment les tendances boursières, oubliez les fluctuations d’une matinée et regardez du côté des gros bras : les données économiques, les résultats d’entreprises et le bon vieux sentiment de marché. Oui, parfois, un « coup de fil » de la BCE, ou un discours de la Fed, et hop, les marchés tremblent. Les investisseurs se figent, prennent peur ou s’emballent comme un joueur de poker face à une paire d’as. C’est ce qu’on appelle le « sentiment de marché » : la bourse peut parfois être aussi nerveuse qu’un lapin pris dans les phares d’une voiture.
Puis il y a la tech, cette bonne vieille technologie qui transforme tout sur son passage. Entre l’IA, les biotechs et les promesses de la blockchain, le marché a toujours une petite flamme d’espoir. Parce qu’une innovation, ça attire les foules. Quand l’intelligence artificielle débarque, ou qu’un géant de la tech annonce une percée, on voit les investisseurs rappliquer comme des mouches. Parce qu’au fond, la Bourse, c’est aussi ça : un terrain de chasse pour les nouveautés.
Alors, comment affronter cette foire boursière ? Facile, avec du sang froid et un soupçon de sagesse. Le marché va et vient, mais sur le long terme, il grimpe. Donc pas de panique, et surtout, pas de mises sur un coup de tête !
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