À Billère, y’en a un qui confond rupture et réinscription quotidienne. Renaud, 44 balais et zéro recul, a dégainé sa boîte mail comme d’autres dégainent le lance-pierres : 344 messages bien gratinés envoyés à son ex entre septembre et avril, du genre à te filer la gerbe et des sueurs froides. Ambiance : « crève d’un cancer » ou « je dois te tuer ». Autant dire qu’on n’est pas sur du message de réconciliation avec bouquet de fleurs et fautes d’orthographe mignonnes.
Déjà condamné en juillet 2023 pour violences et menaces, le gars avait pourtant interdiction formelle de lui reparler — ce qu’il a respecté… le temps de retrouver le bouton « envoyer ». À peine dehors, il a remis une couche de messages toxiques, comme s’il avait confondu sa messagerie avec une arène de MMA verbal. La victime, elle, a carrément mis les voiles jusqu’en Belgique. Faut dire qu’un type qui t’envoie des menaces par mail comme d’autres commandent sur Amazon, ça finit par refroidir l’envie de rester dans les parages.
Résultat des courses, ce jeudi 15 mai, le tribunal lui a remis un carton rouge bien mérité : 9 mois de taule ferme, sans passer par la case « likes » ou excuses bidon. Moralité : les sentiments, c’est comme les spams, quand c’est non, c’est non. Et harceler quelqu’un, ça n’a jamais été une preuve d’amour… juste une preuve qu’on mérite une cellule sans Wi-Fi.
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