Soirée festive, musique à fond… et le Madison débarque

T’étais bien. Vraiment. Verre à la main, chips collées aux doigts, en train de hocher la tête en rythme façon cool mais discret, la playlist déroulait du bon vieux funk, un peu de disco, peut-être même un tube des années 90 bien coupable mais assumé.

Et là… le drame.

Un cri. Un appel tribal :
— « Haaaaan on fait un Madison ?? »

T’as toujours un connard qui trouve rien de mieux que de te balancer cette foutue « danse ». Et là, comme dans un film catastrophe au ralenti, tu vois Marie-Françoise, 62 ans, cheffe autoproclamée des festivités, bondir au milieu du salon, pieds en canard, bras tendus, l’œil déterminé, prête à guider les troupes.
Et forcément, elle a des complices. Toujours. Ceux qui “adorent trop le Madison” et qui, en réalité, ne jurent que par ça en soirée parce que c’est la seule chorégraphie qu’ils connaissent.

Et toi ? Tu recules doucement, en essayant de ne pas renverser ta bière, tu jettes un regard désespéré vers la sortie comme un otage tentant d’échapper à sa captivité rythmée. Mais trop tard. Quelqu’un t’attrape par la manche :
— « Allez viens, c’est facile, tu suis les pas ! »

Ah oui, les pas. Ces mouvements absurdes, entre le moonwalk d’un flamant rose et la macarena d’un hibou bourré, que tu oublies dès la troisième boucle. Et pendant que tout le monde s’agite en ligne, sourire figé, les pieds en bataille, toi tu te demandes si t’es vraiment obligé d’endurer cette humiliation publique pour un bout de cake au thon.

Le Verdict : Le Madison, c’est comme le clafoutis aux cerises : ça revient à chaque fête, c’est toujours un peu raté, et y’en a toujours pour dire que “ça met l’ambiance”. Oui. L’ambiance d’une maison de retraite un soir de réveillon.


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