Sauve qui peut à la Sauvegarde : cinq cadres au bord de la crise de nerfs

Y’a du rififi chez les pros de la protection de l’enfance à Bayonne. Cinq cadres de la Sauvegarde de l’enfance à l’adulte du Pays Basque (SEAPB pour les intimes) ont été convoqués fissa à un entretien préalable au licenciement. Motif ? L’administrateur provisoire, un certain Pierre-Vincent Guéret, a décidé de faire le grand ménage façon karcher pour stopper les embrouilles qui gangrènent l’asso. “Quand y’a du flou, y’a un loup“, qu’il dit, alors zou, petit tour au bureau pour faire le tri entre bourdes réelles et simples rumeurs.

Pendant que quatre des cadres passaient sur le grill le 30 avril, la cinquième, en arrêt maladie, a préféré rester peinarde sous la couette. Mais c’est pas le moment de siroter son sirop, parce que dans les couloirs, ça parle procédures, personnes à recadrer et ambiance à refaire. “L’orga, c’est au service de la prise en charge“, martèle l’administrateur, visiblement pas là pour enfiler des perles. Il est même venu avec un adjoint, histoire de montrer que ça rigole pas.

Côté syndicats, c’est plutôt la danse de la joie. Force Ouvrière souffle enfin un peu : “On était dirigés par des gens flippants, autant pour les familles que pour les collègues. Là, c’est le jour et la nuit !” La CFDT, elle, reste plus mesurée mais réclame illico presto des remplaçants aux cadres en sursis, parce qu’un service sans pilote, c’est pas gagné. Bref, après avoir été placée sous administration provisoire en février, la SEAPB tente de se refaire la cerise. Espérons que ce soit pas un simple cache-misère.


Discover more from baskroom.fr

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *