Voilà une découverte scientifique qui va vous en boucher un coin… peut-être pas exactement là où vous le pensiez d’ailleurs ! Figurez-vous que des chercheurs japonais, très sérieux (oui, on insiste), ont prouvé que certains mammifères pouvaient respirer par l’anus. Oui, ne riez pas, on parle bien de la possibilité de troquer vos poumons contre un souffle bien plus… bas. De quoi nous donner un tout nouveau sens à l’expression “souffler dans les bronches”
Tout commence avec la pandémie de Covid-19, cette période où l’air nous manquait autant que les rouleaux de papier toilette. Les hôpitaux du monde entier manquaient cruellement de respirateurs, et les chercheurs, eux, manquaient d’idées (et peut-être de sommeil). C’est alors que l’un d’entre eux, sans doute assis confortablement, s’est dit : “Et si l’air ne passait plus par le nez ?“. Le reste appartient à l’histoire.
Inspirés (sans mauvais jeu de mots) par les loches, ces petites limaces qui respirent par leur postérieur depuis des millions d’années, les scientifiques se sont dit que ce serait une bonne idée de tester cette méthode sur des mammifères. Peut-être qu’ils se sont d’abord demandé : “Et si nos chers rongeurs de laboratoire avaient eux aussi un potentiel insoupçonné de… souffle postérieur ?” Et hop, une petite pipette d’oxygène dans l’anus des souris, et boum, les résultats ont parlé. Littéralement.
“Ventilation Entérale par l’Anus”
Ce processus, baptisé ventilation entérale par l’anus (EVA pour les intimes), a ainsi été testé sur des souris, des cochons, et qui sait, peut-être même sur quelques membres de l’équipe scientifique. En administrant de l’oxygène, soit sous forme liquide soit sous forme de gaz, directement par voie rectale, les chercheurs ont réussi à sauver des mammifères en détresse respiratoire. Et ouais les gars : ils ont insufflé la vie dans des culs de bouteilles, littéralement.
Et devinez quoi ? Ça marche ! Les mammifères ont commencé à retrouver un niveau d’oxygénation suffisant. Qui aurait cru que nos arrière-trains pourraient s’avérer aussi polyvalents ? Alors, bien sûr, personne ne vous conseille de renifler par-là. Ce n’est pas exactement un filtre HEPA (les pros de l’aspirateur comprendront) que vous avez à cet endroit, mais tout de même, c’est une sacrée prouesse ! Et comme dirait un certain scientifique anonyme : “Enfin une vraie bouffée d’air frais“.
Avec une découverte aussi ventriloque, il n’est pas étonnant que ces chercheurs japonais aient raflé l’Ig Nobel de physiologie cette année. Ce prix, qui récompense des études à la fois hilarantes et fascinantes, est la reconnaissance ultime de ceux qui savent faire preuve d’imagination pour explorer des zones habituellement peu explorées… surtout par les médecins. Leur travail pourrait bien révolutionner notre façon de respirer en cas de crise respiratoire. Après tout, qui a dit que l’air devait absolument entrer par la porte principale quand la fenêtre de derrière est grande ouverte ?
La scène pourrait être cocasse… Vous vous pointez aux urgences, en train de suffoquer, et là, un médecin arrive avec son équipement dernier cri, et vous murmure d’un air sérieux : “Respirez profondément… par le postérieur”. Une simple phrase qui pourrait bien transformer vos urgences en one-man show.
Des essais sur l’homme en cours
EY non, ce n’est pas une blague. Les essais sur des volontaires humains sont déjà en cours. C’est peut-être le moment de remercier ces courageux testeurs, qui, pour la science, ont accepté de devenir de véritables souffleurs de bougies… à l’envers. Et soyons francs, quel autre moment dans l’histoire aurait pu être plus propice à un tel test, sinon celui où l’on était tous confinés chez nous, sans rien d’autre à faire que de regarder des vidéos de chats et d’imaginer des façons encore plus insolites de respirer ?
Bien entendu, certains esprits moqueurs pourraient dire que cela pourrait aussi ouvrir la porte à de nouvelles formes de yoga ou de méditation. Après tout, qui ne voudrait pas essayer le Pranayama du derrière ? Inspirez… Expirez… Voilà, c’est la nouvelle façon zen de rester en vie. Et si vous sentez des effluves bizarres, ne paniquez pas. C’est juste votre corps qui vous dit qu’il maîtrise désormais l’art de l’EVA. Ou peut-être votre coupe-cigare qui vous rappelle ce que vous avez mangé la veille…
Alors voilà, nous avons maintenant la preuve scientifique que les mammifères peuvent, en situation critique, absorber de l’oxygène par l’anus. Une découverte qui souffle un vent de nouveauté sur la médecine d’urgence. Que faire de cette information ? Pour l’instant, probablement pas grand-chose. Mais la prochaine fois que vous êtes enrhumé, et que vous cherchez désespérément un moyen de respirer, rappelez-vous : il y a toujours une solution, même là où vous n’osiez pas regarder.
Discover more from baskroom.fr
Subscribe to get the latest posts sent to your email.