Un bateau, une remorque, un chauffeur polonais et… 58 kilos de poudre magique planqués comme un trésor de pirate. À Biriatou, le 10 février, les douaniers ont sorti l’épuisette et ferré un sacré poisson : un passeur qui pensait rentrer peinard chez lui, sauf que la maréchaussée avait le nez fin… et pas seulement pour le sel marin.
Un bateau bien chargé… mais pas en essence
Le suspect de 37 ans filait droit vers la Pologne avec son hors-bord, l’air de rien. Mais les douaniers, eux, ont eu le compas dans l’œil : remorque un poil trop louche, fouille approfondie, disqueuse à la main… et bingo ! Planqués dans les longerons, plusieurs pains de cocaïne attachés avec un système de cordes. Une vraie cale secrète digne d’un film de contrebande !
Une enquête qui rame… dans le bon sens
Ni une ni deux, l’Office antistupéfiants (OFAST) a mis le chauffeur en garde à vue, pendant que la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux se chargeait de démêler l’affaire. Car ici, on ne parle pas d’un petit business artisanal : le procureur de Bordeaux évoque carrément une “organisation criminelle internationale”. En clair, du gros calibre, avec des filières bien huilées.
D’une valeur de 3,5 millions d’euros, cette cargaison ne voguerait plus sur l’Atlantique, mais bien dans un coffre-fort judiciaire. Reste à savoir qui tirait les ficelles de cette expédition blanche… et qui, dans l’histoire, va boire la tasse.
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