Elles voulaient se la jouer carte postale, ambiance falaises de Bidart et air iodé dans les narines. Mais ce samedi 7 juin, quatre randonneuses ont fini par tremper leurs baskets et leur dignité, piégées par une marée montante un brin trop pressée. Coincées sur les rochers comme des moules sur leur caillou, les dames – âgées de 56 à 61 balais – ont dû faire appel aux costauds du secours en milieu périlleux pour éviter de finir en figurantes de “Thalassa – la version qui mouille”.
Une première quinqua a été repêchée façon express par les maîtres-nageurs de la plage du Centre, pendant que les trois autres attendaient, accrochées à leurs sacs à dos et à leur sang-froid, que les pros de l’escalade version sauvetage viennent les tirer de ce pétrin salé. Vu l’endroit où elles avaient planté leur bivouac involontaire, même les secouristes nautiques ont jeté l’éponge – pas assez d’eau pour un bateau, trop pour les godasses.
Heureusement, plus de peur que de bobos. Les quatre aventurières du samedi ont pu regagner la terre ferme sans autre séquelle qu’une bonne dose d’humilité et un gros rappel de la préfecture : avant de jouer les baroudeuses en bord de mer, on jette un œil à la météo, aux horaires de marée et au coefficient. Histoire de ne pas confondre “sentier côtier” et “épreuve d’immunité Koh-Lanta”.
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