Macron fait son caca nerveux, Bompard fulmine et Castets s’impose




Quand un président et un forcené partagent la même adresse, ça fait des étincelles ! Manuel Bompard, le coordinateur de La France Insoumise (LFI), est fâché tout rouge. Après qu’Emmanuel Macron a rejeté la candidature de Lucie Castets à Matignon, Bompard, jamais avare en punchlines, a décrit le Président comme “une sorte de forcené retranché à l’Élysée”. Vous avez dit ambiance ?

Emmanuel Macron, apparemment allergique à l’idée d’un Matignon teinté de rouge (politique, pas de colère), a repoussé la candidature de Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front Populaire (NFP). Ce refus a fait bouillir Manuel Bompard, qui n’a pas hésité à monter sur ses grands chevaux verbaux.

Bompard : Les barricades, c’est maintenant !

Le “forcené” de l’Élysée a annoncé qu’il n’entendait pas nommer de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux Olympiques, soit “mi-août”. En réponse, Lucie Castets, aucune relation avec Castex malgré le jeu de mots facile, a fermement exhorté le Président à “prendre ses responsabilités” et à la nommer Première ministre. Après tout, elle ne demande que ce qui lui revient de droit : un bureau à Matignon et, pourquoi pas, un stylo plume flambant neuf.

Mais ce n’est pas tout. Bompard, fidèle à son habitude de monter dans les tours, appelle maintenant à des mobilisations pour faire plier Macron. On s’attend presque à voir des barricades surgir sur les Champs-Élysées, façon révolution française revisitée.

Du côté du Parti communiste, Fabien Roussel a mis son grain de sel en excluant toute coalition avec le camp présidentiel, déclarant sur RMC que Macron avait “fait tant de mal aux Français”. De quoi raviver les braises de la gauche. Le processus de mobilisation est en marche selon lui. On dirait bien que l’esprit de mai 68 se balade encore dans les couloirs de la politique française, prêt à ressortir les slogans et les banderoles.

La situation est un vrai Castets

Pendant ce temps, Lucie Castets, la nouvelle étoile montante du NFP, persiste et signe. Sur France Inter, elle a martelé que “la coalition avec le camp présidentiel est impossible“. Pourquoi ? Parce qu’essayer de faire collaborer des gens qui veulent plus de financement pour les services publics avec ceux qui prônent la réduction des moyens, c’est un peu comme essayer de mélanger de l’huile et de l’eau. Spoiler alert : ça ne marche pas.

Lucie Castets appelle à la raison et à la responsabilité. Elle estime le moment est grave et que l’on ne peut ajourner ce type de décision. En tout cas, cela n’a pas l’air de perturber Manu qui ne tarit plus d’éloges sur les Jeux Olympiques. Mais elle n’a pas dit son dernier mot, bien décidée à convaincre “texte après texte, loi après loi“.

Alors, l’Élysée est-il devenu une nouvelle forteresse assiégée ? Si Bompard et ses camarades ont leur mot à dire, la bataille est loin d’être terminée. En attendant, préparez-vous à un été politique brûlant et à des déclarations toujours plus flamboyantes. On attend avec impatience les aboiements stridents de Méluche…


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