Cocorico (ou plutôt kokoriko) ! Le New York Times a classé le Pays Basque deuxième destination française à visiter en 2025. Et les Américains ne se font pas prier : ils débarquent en masse, la casquette vissée sur la tête et l’accent plus chantant qu’un txistu en pleine feria.
Stars and txapelas : l’invasion des Yankees
« Hi! Where is the gâteau basque, please? » À Saint-Jean-de-Luz, Bayonne ou Biarritz, cette phrase résonne plus souvent qu’un tambour de tamborrada. Car les Ricains ne font pas que traverser l’Atlantique, ils envahissent nos ruelles à la queue leu leu, téléphone en main et yeux écarquillés devant les maisons à colombages.
Et le tourisme ricain explose : +85 % de nuitées en cinq ans, et une progression qui ferait pâlir le sondages de Valérie Pécresse aux présidentielles. Des croisiéristes aux backpackers, ils sont partout, prêts à déguster du piment d’Espelette sans savoir dans quoi ils mettent les pieds ou la bouche…
Pourquoi ils adorent ?
Déjà, y’a à manger. Beaucoup. Entre le jambon de Bayonne, les pintxos et le chocolat chaud bien épais, difficile de résister. Ensuite, l’architecture, les paysages, l’histoire… et surtout ce petit côté sauvage et authentique qu’ils cherchent désespérément entre deux Starbucks à Los Angeles.
Et puis, pour certains, c’est un retour aux sources : des milliers de Basques ont émigré aux États-Unis au XIXᵉ siècle, et leurs descendants viennent aujourd’hui vérifier si papi n’avait pas enjolivé ses souvenirs. Et non les gars, c’est bien aussi beau qu’il le racontait.
Le Pays Basque, nouvelle Californie ?
Des Américains vont même jusqu’à s’installer dans le coin, troquant les bouchons de San Francisco pour les vagues de Guéthary. « Ici, c’est vert toute l’année ! », s’émerveille Steve, un Californien tombé amoureux du Pays Basque en 1975.
Bref, les Ricains ont trouvé leur petit coin de paradis en France. Et nous, on se prépare à voir encore plus de chaussettes-claquettes traîner dans nos marchés…
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