Les branleurs sont en baisse en France depuis 2021

Il semblerait que la France soit en pleine crise… de fécondité ! Pour la première fois depuis l’autorisation de la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes les femmes en 2021, le nombre de donneurs de sperme a chuté. Alors que la demande explose plus vite qu’un pop-corn dans un micro-ondes, les hommes semblent avoir mis un frein à leurs contributions généreuses

Le nombre de généreux donateurs est passé de 714 en 2022 à 676 en 2023. Avec une demande qui a été multipliée par 8,5, on se retrouve avec un déficit de sperme aussi profond que le gouffre de Padirac. Selon Marine Jeantet, directrice générale de l’Agence de la biomédecine, il faudrait au moins 1.400 donneurs par an pour satisfaire tout le monde. On est loin du compte, messieurs ! Il faudrait peut-être remplacer le kleenex par un tube…

Beaucoup plus de contenants que de contenu

Depuis que la loi a changé en 2021, près de 35.000 demandes pour une consultation de PMA avec don de sperme ont été enregistrées. Rien qu’en 2023, on en compte 13.000. Malheureusement, même avec une braguette magique, il en faut plusieurs pour une seule tentative d’AMP (assistance médicale à la procréation). Ça commence à faire beaucoup de glaçons dans le cocktail.

L’Agence de la biomédecine a dû piocher dans son vieux stock, mais avec la levée de l’anonymat, ces paillettes (un petit tube dans lequel est conservé le sperme congelé) historiques seront inutilisables à partir de mars 2025. Et ouais, la date limite de consommation (DLC) est beaucoup plus courte que celle de la saucisse de Toulouse en conserve.

Entre mars et décembre 2023, ce stock est passé de 90.000 à 32.000 paillettes. Autant dire que la réserve fond plus vite qu’une glace deux boules au soleil.

Un embouteillage de demandeuses de PMA

Alors pourquoi cette réticence à donner ? Peut-être que certains hommes ne veulent pas que leur future progéniture débarque un jour pour leur demander des comptes ou simplement, à qui ils doivent leur talent pour pointer à la pétanque. Ou encore, ils sont moins généreux que les femmes en matière de don, comme le souligne Marine Jeantet. La situation devient aussi tendue qu’un slip trop serré

Le manque d’information est aussi en cause. Moins d’un Français sur quatre se dit bien informé sur le don de gamètes. Un baromètre de l’Agence de la biomédecine montre que 66% des répondants aimeraient en savoir plus. Eh bien, messieurs, il est temps de vous éduquer et de donner un coup de pouce – ou plutôt, de paille – à celles qui en ont besoin. Il est temps de prouver que vous avez des couilles les gars !

En résumé, si la tendance ne s’inverse pas, les attentes risquent de devenir aussi longues que celles d’un rendez-vous chez le dentiste en août. Alors, messieurs, il est temps de retrousser vos manches et de passer à l’action pour éviter que le pays ne tombe en panne de sperme. Allez, hop, premier coup de semence avant le coup de matrique… matraque !


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