L’original s’intitule « The Housemaid ». C’est un thriller psychologique captivant qui a connu un immense succès international. Publié en anglais en 2022 et traduit en français en 2023, il est devenu un best-seller mondial, avec plus de 630 000 exemplaires vendus en France en 2024.
L’histoire suit Millie, une jeune femme récemment libérée de prison, qui décroche un emploi de femme de ménage chez les Winchester, une famille aisée de New York. Au début, ce travail semble être une opportunité inespérée pour repartir de zéro. Cependant, elle découvre rapidement que sa patronne, Nina Winchester, est instable et toxique. Des rumeurs inquiétantes circulent, notamment que Nina aurait tenté de noyer sa propre fille. La situation devient de plus en plus oppressante lorsque Millie réalise que la porte de sa chambre ne se verrouille que de l’extérieur.
Le roman a reçu des critiques mitigées. Certains lecteurs louent son intrigue addictive et ses rebondissements, tandis que d’autres critiquent des stéréotypes et des invraisemblances dans le développement des personnages. Malgré cela, le livre a su captiver un large public, devenant un véritable phénomène littéraire.
Le succès du roman a conduit à une adaptation cinématographique prévue pour 2025, réalisée par Paul Feig, avec Sydney Sweeney dans le rôle de Millie et Amanda Seyfried dans celui de Nina. De plus, Freida McFadden a écrit deux suites : Les Secrets de la femme de ménage (2023) et La femme de ménage voit tout (2024), poursuivant l’exploration des thèmes de manipulation et de suspense psychologique.
Signaler aussi La psy, tout aussi haletant, et avec toujours les mêmes réserves à émettre quant au style. Personnellement, j’ignore si c’est dû à l’auteur ou au traducteur, et les réseaux sociaux n’ont pas fini de s’accrocher sur le sujet. On y assiste a de vraies disputes, en deux camps : faut-il ne retenir que l’intrigue (très visuelle et parfaite pour une adaptation en film), ou s’attarder sur l’écriture (on est tout de même dans un livre !).
Extrait :
« Quand j’arrive dans le salon, Nina est assise sur le canapé dans la pénombre. Elle ne fait rien du tout. Elle ne lit pas, ne regarde pas la télé. Elle est juste assise là. Et quand j’ouvre la porte, elle lève brusquement les yeux.
- Nina ? Tout va bien ?
- Pas vraiment.
Elle jette un coup d’œil à l’autre bout du canapé, et je remarque la pile de vêtements à côté d’elle. Ce sont les vêtements qu’elle a absolument voulu que je lui prenne quand j’ai commencé à travailler ici.
- Qu’est-ce que mes vêtements font dans votre chambre ?
Je la regarde fixement tandis qu’un éclair illumine la pièce.
- Quoi ? De quoi parlez-vous ? C’est vous qui me les avez donnés.
Elle laisse échapper un rire sec qui résonne à travers la pièce, partiellement noyé par le tonnerre.
- Je vous les ai « donnés » ! Pourquoi je donnerais à ma bonne des vêtements qui valent des milliers de dollars ? »
L’AVIS DU CHAT :
Namo, ancien chat des rues et de la gale, n’est pas aussi regardant que les critiques. Comme il se ruerait sur n’importe quelles croquettes bas de gamme, il a dévoré ce livre, affirmant qu’il était bon public. On veut bien le croire. Il a même ajouté qu’il lit désormais La Psy, avec la même délectation et les mêmes réserves quant à l’écriture…
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