La Bourse dans un mood bullish après les décisions de la BCE et de la Fed




Ça bouge dans la cour des grands ! Ce jeudi, le CAC 40, star de la place parisienne, a fait un bond digne d’un trader surexcité devant un écran vert fluo. Après trois séances de vache maigre, notre indice phare a repris 0,88 %, flirtant avec les 7 950 points (7 941,64 pour les pointilleux). Les copains européens, comme l’Eurostoxx 50, ont aussi profité de l’élan pour gratter un nouveau record à 5 284,65 points. Bref, ça respire la reprise. Et le catalyseur ? Les décisions monétaires fraîchement pondues par la BCE et la Fed, qui, en langage de salle des marchés, ont calmé les nerfs des investisseurs

Christine Lagarde et sa bande de Francfort ont exaucé les vœux des investisseurs en baissant leurs trois taux directeurs de 25 points de base. Traduction pour les néophytes : ils ont ouvert un peu plus les vannes pour injecter de la confiance (et potentiellement du cash) dans une économie de la zone euro qui joue les escargots. Le taux de dépôt descend à 2,75 %, celui des opérations principales de refinancement à 2,90 %, et le prêt marginal, pour les petits chanceux qui empruntent à la BCE, tombe à 3,15 %. “Le processus de désinflation est en bonne voie“, assure l’institution. On aurait presque envie d’applaudir si ce n’était pas aussi technique.

Les experts, comme David Zahn de Franklin Templeton, prévoient une nouvelle descente en rappel des taux d’ici fin 2025, avec une cible à 1,5 %. Une stratégie que certains jugeraient aussi prudente qu’un trader débutant sur un marché baissier. Mais dans une zone euro où le PIB fait du surplace au quatrième trimestre 2024 (zéro pointé pour la croissance), difficile de reprocher à la BCE de vouloir jouer les sauveurs.

La Fed garde le cap : statu quo sur les taux

De l’autre côté de l’Atlantique, Jerome Powell et la Fed, eux, font dans l’attentisme calculé. Pas de changement pour les taux américains, qui restent sages dans leur fourchette de 4,25 à 4,50 %. La banque centrale américaine joue les gardiens du temple en affirmant que le marché du travail est au top, même si l’inflation reste un poil têtue. Powell a lâché son mantra : “Pas de précipitation“. En gros, on regarde, on évalue, et on agit si besoin. Pas de folie à Wall Street pour le moment.

Du côté des valeurs, c’était un peu un mix entre un bal de promo et une fête foraine : il y avait des stars, des boulets, et quelques surprises. Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics, lui, a joué la lanterne rouge du CAC 40 après avoir annoncé des prévisions décevantes pour le premier trimestre 2025. Une claque pour le secteur tech. À l’inverse, Sanofi a brillé comme un diamant après des résultats annuels applaudis des deux mains.Christine Lagarde et sa bande de Francfort ont exaucé les vœux des investisseurs en baissant leurs trois taux directeurs de 25 points de base. Traduction pour les néophytes : ils ont ouvert un peu plus les vannes pour injecter de la confiance (et potentiellement du cash) dans une économie de la zone euro qui joue les escargots. Le taux de dépôt descend à 2,75 %, celui des opérations principales de refinancement à 2,90 %, et le prêt marginal, pour les petits chanceux qui empruntent à la BCE, tombe à 3,15 %. “Le processus de désinflation est en bonne voie“, assure l’institution. On aurait presque envie d’applaudir si ce n’était pas aussi technique.

Les experts, comme David Zahn de Franklin Templeton, prévoient une nouvelle descente en rappel des taux d’ici fin 2025, avec une cible à 1,5 %. Une stratégie que certains jugeraient aussi prudente qu’un trader débutant sur un marché baissier. Mais dans une zone euro où le PIB fait du surplace au quatrième trimestre 2024 (zéro pointé pour la croissance), difficile de reprocher à la BCE de vouloir jouer les sauveurs.

La Fed garde le cap : statu quo sur les taux

De l’autre côté de l’Atlantique, Jerome Powell et la Fed, eux, font dans l’attentisme calculé. Pas de changement pour les taux américains, qui restent sages dans leur fourchette de 4,25 à 4,50 %. La banque centrale américaine joue les gardiens du temple en affirmant que le marché du travail est au top, même si l’inflation reste un poil têtue. Powell a lâché son mantra : “Pas de précipitation“. En gros, on regarde, on évalue, et on agit si besoin. Pas de folie à Wall Street pour le moment.

Du côté des valeurs, c’était un peu un mix entre un bal de promo et une fête foraine : il y avait des stars, des boulets, et quelques surprises. Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics, lui, a joué la lanterne rouge du CAC 40 après avoir annoncé des prévisions décevantes pour le premier trimestre 2025. Une claque pour le secteur tech. À l’inverse, Sanofi a brillé comme un diamant après des résultats annuels applaudis des deux mains.

Sur le SBF 120, c’est Mersen qui a volé la vedette. Son chiffre d’affaires record pour 2024 a fait des heureux. Ça mériterait presque une petite Ola en salle des marchés.

Les chiffres de l’inflation de janvier en France et aux États-Unis sont attendus demain. Et pour les amateurs de suspense, c’est un peu comme attendre la fin d’un cliffhanger dans une série Netflix : on veut savoir si la tendance va se confirmer ou si un retournement de veste est à prévoir.

Bullish, mais pas trop : prudence sur les marchés

La reprise est là, mais tout le monde n’a pas encore remis son costard de trader euphorique. Les investisseurs jouent les équilibristes entre les signaux positifs des banques centrales et une économie mondiale qui reste à surveiller de près. En attendant, le CAC 40 et ses copains européens profitent de l’embellie pour reprendre des couleurs.


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