Préparez vos ceintures, mesdames et messieurs, car la Banque centrale européenne (BCE) nous promet une année 2024 remplie de rebondissements économiques plus excitants que le Space Mountain !
Philip Lane, notre nouveau Nostradamus économique
Lundi dernier, notre cher Philip Lane, économiste en chef de la BCE, a sorti sa boule de cristal pour le *Financial Times*. Selon lui, la BCE est prête à faire une petite gymnastique avec ses taux d’intérêt dès le mois prochain. Mais attention, pas de chaises longues ni de cocktails en vue, car la politique monétaire doit rester « restrictive » jusqu’en 2025. Pourquoi ? Parce que, surprise, la croissance des salaires ne reviendra pas à la normale avant 2026. Vous l’avez bien compris, pour les augmentations de salaire faramineuses, repassez plus tard !
Philip Lane a joué la carte de l’optimisme prudent en déclarant, pour faire simple, que l’on peut desserrer un peu la ceinture, mais on garde les bretelles bien serrées.
Il a ajouté avec le sérieux d’un prof de maths expliquant un théorème : en gros, on garde le frein à main, mais on relâche doucement le pied sur le frein. N’attendez pas de miracle immédiat, on reste sur une politique « légèrement » moins stricte, tout en surveillant l’inflation de près.
L’inflation : l’éternel adversaire
Pour Philip Lane, la mission est claire : maintenir les taux en territoire restrictif pour que l’inflation ne joue pas les rebelles au-dessus de l’objectif de la banque. Sinon, ce serait… Traduction, un peu comme essayer de faire taire un voisin bruyant à trois heures du matin.

Concernant les salaires, Lane nous a appris que l’accélération du premier trimestre était prévue et qu’un ralentissement est en cours. En d’autres termes, ne comptez pas encore sur une pluie de billets.
La BCE espère voir une décélération plus « visible » l’année prochaine. À ce moment-là, les responsables politiques pourront enfin débattre de la normalisation de la politique, comme des parents essayant de choisir un film familial un dimanche soir.
Et après, on fait quoi ?
Lors d’une conférence à Dublin, Lane a confirmé que la BCE réduirait ses taux directeurs en fonction de la vigueur de l’inflation sous-jacente et de la demande. Si l’inflation fait des siennes et monte en flèche, la BCE ralentira le rythme des réductions. En revanche, si l’inflation se calme, les taux descendront plus vite qu’une luge sur une pente glacée.
Pour l’instant, la BCE est quasiment engagée à baisser ses taux le 6 juin. La grande question reste : que se passera-t-il après ? Les marchés sont en haleine, ne pariant plus que sur une seule baisse des taux après juin 2024.
Bref, pour résumer, accrochez-vous bien et suivez les aventures de la BCE. Entre surprises économiques et ajustements de taux, 2024 promet d’être une année passionnante, si ce n’est un peu chaotique. Allez, qui veut un ticket pour les montagnes russes monétaires ?
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