Le sujet est grave, et nos pensées vont avant tout aux victimes des incendies. Mais chez The Baskroom, notre ligne éditoriale est claire : traiter l’actualité avec humour, même dans les moments difficiles. Alors, mettons nos casques de pompiers pour un article qui allie info et second degré, sans jamais oublier la gravité de la situation. A vos marques ! Prêts ? Feuuuu
Los Angeles, ville des stars, des strass… et des braises. Depuis mardi matin, l’histoire qui se joue ici n’est pas écrite par un scénariste en quête d’Oscars, mais par des flammes indomptables. Pacific Palisades, quartier huppé et repaire de célébrités, n’est plus qu’un immense barbecue. Et ce n’est pas un rôti qui grille, mais des maisons à plusieurs millions.
2 000 demeures réduites en cendres, dont celles de Mandy Moore, Paris Hilton et même de Laeticia Hallyday. Oui, même la veuve du rockeur national a vu son “paradis californien” partir en fumée. Le taulier, interprète d’allumer le feu doit se retourner dans sa tombe !
Le bilan, lui, est tragique : 10 morts, 9 000 bâtiments détruits, et une ville sous le choc.
Les pompiers ont la tête sous l’eau
On les appelle les pompiers, mais en ce moment, ils sont surtout les “sapeurs-stars” de L.A. Avec des températures qui flirtent avec l’enfer et un vent diabolique baptisé Santa Ana, ces soldats du feu ont affronté une véritable apocalypse. Des flammes hautes comme des immeubles, des quartiers entiers avalés par un feu aussi vorace qu’une critique de cinéma mal lunée…
Les incendies ont pris des noms dignes de blockbusters : le Eaton Fire, qui a embrasé Pasadena ; le Hurst Fire, dans le nord de la ville ; et le Kenneth Fire, qui menace Calabasas, royaume des Kardashian. Même Hollywood Hills n’a pas été épargné, le feu jouant dangereusement avec les lettres mythiques du panneau “Hollywood”.
C’était un quartier digne d’une carte postale. Des terrasses ensoleillées, un cinéma de charme, des boutiques chics… Pacific Palisades est aujourd’hui méconnaissable. L’incendie a tout balayé, transformant ce petit coin de paradis en un désert noirci.
Et ce n’est pas qu’une perte immobilière : ce sont des vies brisées, des souvenirs envolés, et une communauté sous le choc. On peut rebâtir des maisons, mais retrouver un sentiment de sécurité, c’est une autre histoire.

“The Show Must Go On”… ou pas
À Hollywood, le cinéma s’est mis en pause. Tous les tournages sont suspendus, et même la tant attendue annonce des nominations aux Oscars a été reportée. Les événements glamour ? Éteints, comme un mégot dans un verre d’eau.
L’actrice Jean Smart, fraîchement auréolée d’un Golden Globe, a suggéré d’annuler purement et simplement la cérémonie des Oscars et de redistribuer le budget aux victimes. Une idée noble, mais difficile à mettre en œuvre dans une industrie où “The Show Must Go On” est plus qu’un mantra, c’est une religion.
Hollywood n’est pas seulement la ville des tapis rouges, c’est aussi celle des cœurs d’or. Jamie Lee Curtis a dégainé son carnet de chèques pour un don d’un million de dollars, tandis que d’autres célébrités devraient suivre. Parce que si les stars savent jouer la comédie, elles savent aussi jouer la solidarité.
Une ville nouvelle, Holly, un phénix
Quand les dernières flammes seront éteintes, que restera-t-il de L.A. ? Probablement des cendres, des larmes, et beaucoup de travail pour reconstruire. Mais si une ville sait renaître de ses cendres, c’est bien Hollywood. Enfin, pour ce qui est du wood, il n’y en a plus, reste Holly… Et puis, ici, on sait tous que chaque drame est une opportunité. Attendez-vous à un film tiré de ces événements dans… disons, deux ans ? Avec un casting trois étoiles, des explosions spectaculaires et une morale poignante : “L’amour triomphe toujours des flammes.”
L’ironie, c’est que Los Angeles brûle dans une région où le changement climatique est une réalité criante. Le feu, attisé par des sécheresses chroniques et des températures records, n’est pas qu’un phénomène naturel. Il est aussi le résultat d’années d’inaction climatique.
Peut-être que le vrai scénario héroïque serait de prendre ces catastrophes comme un appel à l’action. Parce que si Hollywood sait raconter des histoires, il serait temps qu’elle en vive une où la planète a le beau rôle.
Chez The Baskroom, on espère que Los Angeles saura éteindre ses flammes pour rallumer son étoile. Et en attendant, et même si à Holly cela n’aurait servi à rien, on vous rappelle qu’un détecteur de fumée en état de marche, ça ne coûte rien, mais ça sauve des vies.
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