Y’avait pas grand monde en short mais y’avait de l’ambiance, jeudi soir place Patxa à Bayonne, pour le coup d’envoi d’Euskaraldia 2025. Cette année, les organisateurs ont misé sur le printemps pour faire éclore l’euskara dans la rue… mais c’est la pluie qui a mouillé le maillot. Pas grave, débutants et vieux briscards de la langue basque étaient au taquet, avec du badge fièrement épinglé et de la motivation plein les poches.
Les fameux badges ? Deux styles au menu : « belarriprest » pour les oreilles prêtes à tendre la joue (linguistique, hein), et « ahobizi » pour les langues bien affûtées. Le but : déclencher des conversations dans la langue d’Euskadi, même au boulot ou à la boulangerie. « Ce badge, c’est pas un pin’s, c’est un super-pouvoir », ont lâché les orateurs sur scène. Rien que ça. Si t’as le badge, t’es plus timide : t’es un ninja de la parlotte basque.
Et pendant qu’à Bayonne on dansait sous les gouttes, la même fiesta avait lieu à Donostia, Bilbo, Gasteiz et Iruñea. Une vraie chaîne humaine d’euskara entre tapas, discours et coups à boire. Côté Pays Basque Nord, 46 comités ont retroussé les manches avec plus de 50 événements prévus. Bref, pour parler basque, faut juste oser : le premier mot coûte un peu, mais après, ça roule comme la pilota.
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