Avant de régner sur l’empire bureaucratique européen, notre chère Ursula von der Leyen, dite “VDL” pour les intimes (ou les fatigués du clavier), sévissait déjà dans un autre royaume : le gouvernement allemand. Et attention, pas en mode stagiaire qui fait le café. Non, madame était ministre de la Défense.
Et là… c’est le début du festival. On aurait pu l’appeler La Guerre des Bourdes.
Son passage à la Défense ? Un mix entre série Netflix et sketch des Inconnus. Budget qui explose, projets foireux, consultants grassement payés pour souffler des banalités, le tout enveloppé dans une opacité à faire pâlir une grotte sans lampe torche.
Elle voulait réformer l’armée allemande, mais les hélicos ne volaient pas, les chars restaient au garage, et les soldats devaient acheter leurs slips eux-mêmes. Si, si, véridique. Elle a même lancé des réformes numériques à grands renforts de cabinets de conseil (hello McKinsey), avec une facture qui ferait pleurer un ministre des Finances… et pas beaucoup de résultats.
Résultat : commission d’enquête parlementaire, gros soupçons de copinage, et une Ursula qui quitte le navire pile au bon moment pour être parachutée à Bruxelles. Timing de ninja.
Sources :
- Der Spiegel, “Berateraffäre im Verteidigungsministerium”, 2019.
- Süddeutsche Zeitung, “Ursula von der Leyens Bilanz bei der Bundeswehr”, 2019.
- Bundestag, rapport d’enquête parlementaire 2019-2020.
À suivre : Épisode 4 – Élection à la Commission : comment se faire élire sans se présenter
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