Des fondations aux connexions électriques, la boîte familiale Duhalde met les doigts dans la prise de la transition énergétique avec une nouvelle usine flambant neuve à Josse. Un contrat XXL avec Enedis, une histoire qui carbure à la sueur et aux kilowatts, et des postes de distribution qui vont faire sauter les plombs du pessimisme
Chez les Duhalde, on ne joue pas à touche-pipi avec les valeurs. Depuis 1961, la famille empile les parpaings comme d’autres collectionnent les trophées. Tout a commencé avec Michel, maçon au grand cœur (et aux bras d’acier), qui lance son affaire à Ustaritz avec Gracie, son épouse, aux manettes de la paperasse. Son frère Isidore met aussi la main à la truelle, bientôt rejoints par les fistons, prêts à mouiller le maillot et le marcel pour faire tourner la boîte.
De chantier en chantier, ça construit sévère. Villas, logements, centrales bétonnées, adduction d’eau, travaux publics en veux-tu en voilà… sans oublier le moulin de Chopolo, retapé avec amour pour produire de l’hydroélectricité. De là à dire qu’ils ont été électrisés avant tout le monde par l’énergie verte, y’a qu’un fil.
Josse, capitale du kilowatt basco-landais
Et voilà que la saga familiale passe la troisième avec une nouvelle usine à Josse, dans les Landes. Un projet qui envoie du jus : 40 millions d’euros sur la table grâce à un contrat costaud avec Enedis. L’objectif : fabriquer des postes de distribution publique d’électricité, alias les transformateurs qui rendent l’énergie renouvelable un peu moins perchée et beaucoup plus raccordée.
Installée entre Tyrosse et Dax, la nouvelle pépite de Duhalde Industries va cracher 900 postes par an comme d’autres enchaînent les expresso. 25 postes (humains cette fois) déjà pourvus. Et si vous entendez des bruits de marteaux et de coffrage dans le coin, pas de panique : c’est juste la modernité qui s’installe avec des machines de compèt’, un carrousel automatisé qui ferait pâlir un manège forain, et un retourneur hydraulique digne d’un film de science-fiction.
Quand Duhalde joue les transformateurs de territoire
Cette inauguration du vendredi 13 juin n’a rien du mauvais présage. Bien au contraire : elle illustre l’énergie, la vraie, celle qu’on met dans les projets durables, qui transforment un terrain vierge en centrale de compétences. Pour Cyril Gayssot, conseiller départemental venu couper le ruban, c’est même “un acte de confiance dans l’avenir“, qu’on pourrait aussi traduire par : “Ça envoie du steak électrique.”
Et il n’est pas le seul à saluer la perf’ : Enedis envoie du lourd côté investissement, avec 3,6 milliards d’euros d’achats en matériels pour tenir le cap de la transition énergétique. Faut dire que les chiffres sont à faire disjoncter : 15 000 postes à fabriquer d’ici 2025, 20 000 en 2027… Autant dire que chez Duhalde, on ne va pas chômer.

Les postes HTA/BT ? Pas juste un tas de béton
Bon, soyons clairs : un poste de distribution publique d’électricité, ça a beau sonner comme un machin d’ingénieur barbu, c’est en fait le maillon clé du réseau. C’est grâce à ces boîtes bétonnées que l’électricité passe de la centrale à votre grille-pain, ou que vos panneaux solaires balancent leur surplus dans le réseau. En gros : sans ces postes, la transition énergétique, c’est comme une rallonge pas branchée.
Trois fonctions pour ces bestioles : raccorder les consommateurs et les producteurs, équilibrer les flux (histoire que votre télé ne crame pas pendant un orage solaire), et gérer la tension (pas celle des nerfs, hein, celle des volts). C’est la colonne vertébrale du réseau électrique. Et avec les éoliennes, le photovoltaïque et tout le toutim, on en a plus que jamais besoin.
Des watts et des racines
Ce qui bluffe dans cette histoire, c’est que les Duhalde n’ont jamais débranché leur âme familiale. Tout en grimpant les échelons du BTP, ils sont restés fidèles au quartier Hiribehere d’Ustaritz. Trois générations, sept entités, de l’acier, du béton, de l’eau et maintenant de l’électricité dans le moteur. Une entreprise qui ne perd pas le nord, même quand elle s’étend dans le sud.
Et avec cette usine, ils prouvent qu’on peut envoyer du voltage sans perdre la boussole. Investissement de 6 millions d’euros, soutien du Département des Landes à hauteur de 160 000 €, et une ambiance qui sent le bon vieux chantier bien de chez nous : celui où ça rigole, ça bosse, et ça aligne les blocs comme des Legos surdimensionnés.
Et maintenant, on allume la lumière ?
L’inauguration de Josse, ce n’est pas juste un nouveau chapitre, c’est un coup d’accélérateur pour toute la filière électrique française. Avec des commandes qui explosent comme un disjoncteur mal vissé, Duhalde devient un acteur clé de la grande bataille énergétique. Et comme dirait un électricien un peu poète : quand on a les bons câbles et qu’on les branche au bon moment, ça fait des étincelles… au sens propre.
Bref, l’histoire des Duhalde, c’est pas du courant alternatif. C’est du continu, du solide, du familial et du local. Et maintenant que le jus coule à flot à Josse, il ne reste plus qu’à brancher l’avenir. Et à le faire ensemble, bien sûr, avec les bottes pleines de terre et le sourire plein d’espoir.
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