Dr Osasuna : Quand faut-il vraiment se frotter la couenne, matin ou soir ?




Mes chers germophobes du lundi et autres fans de savonnette, aujourd’hui, on rince un débat aussi glissant qu’un fond de baignoire mal rincé. Faut-il se doucher le matin ou le soir ? Autrement dit : vaut-il mieux attaquer la journée propre comme un sou neuf ou plonger dans ses draps comme un camembert à température ambiante ?

Eh ben les gars, figurez-vous qu’une scientifique s’est mouillée sur la question. Ouais les scientifiques aiment bien se poser des questions dont parfois tout le monde se tamponne le coquillard. Et la gonze, c’est pas n’importe qui ! C’est Primrose Freestone, microbiologiste britannique de l’université de Leicester, citée par The Conversation, qui a tranché dans le vif du loofah (je vous laisse vous renseigner, je vais pas non plus rincer à chaque fois !). Pour elle, la douche du matin a un petit coup d’avance, à condition, et là, attention, scoop en mousse, de laver ses draps régulièrement. Et non, une fois tous les mois à la pleine lune ne compte pas.

Matin frais, peau saine, microbes en déroute

Mais revenons au fond du bac. La douche, au-delà de son effet réveil ou spa express, sert d’abord à rincer la crasse, le sébum, les polluants, les cellules mortes et autres joyeusetés que notre corps fabrique en douce, même quand on reste immobile à fixer le plafond peinard. En prime, elle permet de dégager les bactéries squatteuses de l’épiderme, de type “je me nourris de ta sueur et je sens mauvais”. Miam.

Sur le papier, la douche du soir semble donc futée : on nettoie la crasse de la journée, on évite d’inviter les allergènes de l’extérieur dans ses draps, et on dort l’esprit (et les aisselles) tranquille. Mais c’est oublier que la nuit, ce n’est pas non plus un sanctuaire. On transpire, on perd des peaux mortes, on sécrète du sébum, on couve des acariens comme d’autres des œufs. Bref, on se refait une petite soupe de microbes entre deux rêves.

C’est là que notre bonne doctoresse Freestone sort son argument massue : la desquamation, ce mot un peu rugueux pour dire qu’on mue comme des lézards. Résultat : au réveil, on est une version microbienne de la galette-saucisse, et la douche du matin devient un décrassage essentiel avant d’aller parfumer l’open space.

Draps propres ou cauchemar bactérien

Mais voilà le twist, chers lecteurs hygiéno-dépendants : peu importe votre camp, matinistes ou soiristes, tout se joue dans vos draps. Parce que oui, vous avez beau vous frotter sous la douche avec plus d’enthousiasme qu’un lave-vaisselle au salon de l’électroménager, si votre linge de lit est plus vieux que votre brosse à dents, autant dormir dans une boîte de Petri. Celle-là je vous la donne, ce sont les boîtes dans lesquelles les biologistes font germer les bactéries… Donc vraiment rien à voir avec Julie, hein ?!

La recommandation de la scientifique : une lessive de draps par semaine, et pas juste quand les taies d’oreiller commencent à sentir le Roquefort ou le claquos oublié dans la Clio lors du trajet des grands vacances. Cela permettrait de virer sueur, sébum, cellules mortes, bactéries, allergènes, et même quelques spores fongiques qui adorent squatter les oreillers moites. Un cocktail explosif digne d’un film de science-fiction… ou d’une coloc étudiante.

Autrement dit : prendre une douche et dormir dans des draps sales, c’est comme mettre des chaussettes propres dans des chaussures mouillées. L’effort est là, mais le résultat pue.

Le grand duel : matin vs soir

Résumons.
Douche du soir, bonsoir… : on rince la journée, on limite les allergènes au pieu, on s’endort frais.
Douche du matin : on efface la nuit, on booste l’éveil, on évite de sentir la vieille chaussette en réunion.
Conclusion : peu importe votre timing si vous ne lavez pas vos draps, car les acariens n’ont pas d’horaires, eux.

Alors bien sûr, certains préféreront toujours la douche du soir, pour éviter de coller au matelas comme un stick anti-transpi oublié. D’autres sont du matin, pour le côté défroissage express et réveil sous jets d’eau. Et puis il y a les rebelles : ceux qui se lavent deux fois par jour, qui ont une passion borderline pour le gel douche senteur eucalyptus, et qui ruinent leurs serviettes comme d’autres leur foie.

Mais le message du Dr Osasuna aujourd’hui est simple : le combat contre les microbes commence au lit. Et non, ce n’est pas une métaphore douteuse.

Et au fait, comment bien se laver ?

Parce qu’on vous connaît, petits malins. Vous allez dire : « très bien, je me douche le matin, je lave mes draps, je suis tiré à quatre épingles ». Oui mais… vous vous douchez comment ? Parce que la microbienne Primrose ne l’a pas dit, mais moi je vous le glisse : on ne se savonne pas comme on lave sa bagnole.

  • Pas besoin de frotter comme un décapant industriel : votre peau n’est pas un wok brûlé.
  • Le savon, c’est pas sur tout le corps : les zones stratégiques suffisent (vous voyez lesquelles).
  • L’eau pas trop chaude : sinon, c’est la barrière cutanée qui part avec la mousse.
  • Et pas besoin de passer 20 minutes à philosopher sous la pluie chaude – c’est une douche, pas une séance de psy.

En conclusion : restez propre, mais pas psychorigide

On résume, mes chers patients et patientes du bon goût corporel :

  • Douche du matin : validée par la science.
  • Douche du soir : pas interdite, mais à compléter par une lessive de draps digne de ce nom.
  • Douche des deux côtés : OK si vous aimez vivre dangereusement côté facture d’eau.
  • Pas de douche pendant trois jours : on vous juge un peu.

Prenez soin de vous, de vos pores et de vos oreillers. Et surtout, n’oubliez pas que la propreté, c’est comme l’humour : elle ne s’improvise pas, mais elle fait du bien à tout le monde.

À la semaine prochaine pour une nouvelle ordonnance farfelue du Dr Osasuna, où l’on se demandera peut-être si se curer le nez en public devrait être puni par la loi.

En attendant, restez propres… et faites mousser l’info ! ?


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