Ça sentirait pas le Crash boursier?




Mesdames, messieurs, actionnaires dépités, boursicoteurs du dimanche et amateurs de yoyo émotionnel, bienvenue dans ce numéro très spécial de “Krach and Chill” ! Aujourd’hui, on vous embarque pour une descente vertigineuse dans les bas-fonds du CAC 40, mais pas que… Préparez-vous à une glissade sans harnais, version “roller coaster économique”, où même les traders expérimentés sont en mode ACSF (Allumage de Cierge, Serrage de Fesses)

Cette semaine, le CAC 40 a bu la tasse, vidé la carafe et fini en PLS dans le caniveau boursier : -8,10 % sur la semaine, dont un joli -4,26 % pour le bouquet final de vendredi. Un plongeon digne d’un triple salto arrière… sans piscine.

Et pendant que le CAC fait crack, l’EuroStoxx 50 et les autres indices ont suivi en mode effet domino : -4,29 %, bim. L’ambiance ? Mi-récession, mi-cauchemar de banquier central, 100 % kermesse de la panique.

Donald sort son colt douanier : pan ! dans les portefeuilles

À l’origine de cette boucherie financière ? Un remake très peu inspiré de Il était une fois dans le Ouest avec Donald Trump dans le rôle du cow-boy flingueur de commerce international.
Le gars a sorti un tarif douanier de 10 % sur tout ce qui bouge, histoire de “défendre l’industrie nationale”, dit-il. Sauf que la Chine, pas vraiment fan des westerns à l’ancienne, a répliqué fissa avec un 34 % de droits de douane sur les produits US. C’est plus une guerre commerciale, c’est un match de boxe avec des gants en plomb.

Santander : la banque espagnole qui voulait bien faire… mais qui s’est pris une taule

La banque Santander avait pourtant sorti son plus beau PowerPoint pour rassurer les marchés :

“Objectifs atteints en 2025”, “revenus en hausse”, “RoTE costaud à 16,5 %”…

Bref, ils pensaient envoyer du rêve. Résultat ? Le marché lui a collé une baffe de -9,31 % à Madrid. Comme quoi, même en apportant des churros à l’AG, t’échappes pas à la claque si Wall Street a décidé que t’étais out.

Sodexo : le service est tiède, l’addition salée

Sodexo, le roi de la cantine et du plateau-repas corporate, a glissé de 6,15 %. La cause ?
Des résultats “mitigés” et des “perspectives en baisse”. En gros : ça rame en cuisine, ça fume en cuisine, et ça finit par cramer en bourse.

Malgré un résultat net de 434 millions d’euros (belle perf’ pour un resto collectif, on va pas se mentir), le marché a vu la baisse de 12,5 % par rapport à l’an dernier et a sorti la sauce piquante.

LDC garde les œufs dans le bon panier

Heureusement qu’il reste LDC, le boss de la volaille, pour nous réchauffer un peu le cœur (et le portefeuille).
Ils annoncent 6,32 milliards d’euros de chiffre d’affaires, plus que prévu. La consommation de poulet ? En pleine bourre. Le marché applaudit à une main (l’autre étant occupée à vendre en panique), mais LDC ne perd que 2,68 %, ce qui, dans ce contexte, s’apparente presque à une victoire.

Les chiffres macroéco

En Allemagne, les commandes industrielles stagnent, alors qu’on attendait une montée en flèche de 3,4 %. Dommage, Angela. Ah non, t’es à la retraite !
Aux US, par contre, c’est la fête de l’emploi avec 228 000 créations de postes, bien au-dessus des attentes. Oui mais voilà : le chômage remonte à 4,2 %, les salaires stagnent, et tout le monde panique quand même. Parce que quand les marchés sont dans le rouge, même une bonne nouvelle est une mauvaise nouvelle. C’est la logique boursière, bébé.

L’euro ? Il boit la tasse aussi

L’euro est en mode “je me prends pour une cryptomonnaie un jour de crash” et perd 0,45 % face au dollar. À 1,1002, la monnaie unique a perdu un peu de sa superbe. En même temps, qui a envie de faire du shopping en Europe quand même les actions sont en soldes à -30 % ?

Peter Mallouk, analyste ou prophète de l’Apocalypse ?

Alors là, attention. On entre dans le chapitre “fin du monde selon Peter”.
Le gars sort les gros sabots : 60 % de chute des marchés dans le pire scénario. Pardon ? Soixante pourcents ?! On n’est plus dans la correction, on est dans la décapitation.

Il prévoit un mix explosif : tarifs élevés + inflation galopante + croissance en berne = stagflation, ce doux mot qui sonne comme une MST économique.
Le marché ? “Personne ne gagne”, dit-il. Même pas le gars qui avait investi dans le papier toilette pendant le Covid.

Et le S&P 500 dans tout ça ? Il fait aussi sa crise

Jeudi, le S&P 500 a perdu 12,22 % par rapport à son pic de février.
Le Nasdaq 100 ? -16,65 %.
Le Dow Jones ? -10,05 %.
Bref, Wall Street, c’est devenu Koh-Lanta : tout le monde tombe, personne n’est immunisé.

Les ETF ? Même combat. Le SPY : -2,30 % en préouverture. Le QQQ : -2,52 %. Même les robots ne savent plus quoi faire, ils vendent tout, même leurs câbles USB.

Morgan Housel (encore un qui tweete plus vite que son ombre) dit que le marché est “en déni” ou “attend un miracle”. Nous aussi, Morgan, nous aussi. Mais à ce rythme-là, même une colombe de la paix se ferait plumer à l’ouverture.

Et maintenant, on fait quoi ? On investit dans des conserves ?

Alors voilà, on y est : dans cette fameuse zone de correction, ce no man’s land financier où même les éternels optimistes commencent à chercher des boîtes de raviolis à planquer sous leur matelas. Attention quand même les gars, cette zone de correction peut être une zone de consolidation pour à nouveau mieux se péter la gueule lundi…

Les traders ? En train de googler “comment devenir apiculteur”.
Les actionnaires ? À la recherche de boules anti-stress en forme de graphique.
Les analystes ? En train de se battre pour un CDI chez Intermarché à Hendaye.

C’est le bordel dans les marchés, pas de doute. Mais ici, à “Krach and Chill”, on garde la banane (bio, bien sûr, vu le prix des denrées). Parce que si le CAC continue à dévisser à ce rythme, autant lui accrocher un parachute et l’envoyer direct au salon du saut à l’élastique.

Souvenez-vous : en bourse, on peut tout perdre. Son argent, sa dignité, et même son calme. Mais jamais son humour. Et si vraiment vous voulez investir en ce moment ? Achetez un hamac. Parce qu’en période de krach, mieux vaut être couché qu’assis sur ses pertes.


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