Bienvenue aux Jeux Olympires 2024




Voilà donc une fête sportive mondiale qui promet autant de spectacle sur les terrains que dans les coulisses. Si les premiers matchs ont démarré avec éclat, les couacs, eux, n’ont pas tardé à se multiplier comme des petits pains. Entre agressions, vols, plaintes et chaos généralisé, les Jeux semblent s’annoncer comme un véritable festival de galères

Les premières réjouissances ont commencé au Parc des Princes avec un match de football entre l’Ouzbékistan et l’Espagne. Les spectateurs, enthousiastes à l’idée de voir leurs héros en action, ont été confrontés à des files d’attente interminables et à une absence totale de signalisation. Pendant que les joueurs couraient après le ballon, des milliers de supporters couraient après une entrée. L’ambiance était à la fête, à condition d’aimer se faire chier dans une queue énorme.

Géopolitique et sport, un cirque olympique

L’animation ne s’est pas arrêtée là. On ne change pas une équipe qui gagne ! L’actualité est venue s’immiscer dans les gradins du stade. Lors de la rencontre entre Israël et le Mali, quelques échauffourées ont éclaté entre supporters israéliens et des militants brandissant des drapeaux palestiniens. Heureusement, la sécurité XXL des organisateurs a réussi à contenir le tout. Rien de tel qu’un peu de tension internationale pour pimenter les JO.

Le summum du chaos a été atteint à Saint-Étienne, où l’Argentine affrontait le Maroc. L’égalisation argentine à la 106e minute a déclenché l’invasion du terrain par des supporters marocains en transe, pendant que d’autres lançaient des pétards et des bouteilles sur les joueurs. L’arbitre a dû interrompre le match et, cerise sur le gâteau, est revenu deux heures plus tard pour annuler le but pour hors-jeu. Javier Mascherano, sélectionneur argentin, a résumé la situation en un mot : “cirque”. La Fédération argentine, outrée, a porté plainte auprès de la FIFA. Cette plainte va devenir un best-seller d’ici peu…

Toujours dans les déconvenues des athlètes, les vols de bijoux se sont multipliés comme des moustiques en été. Et à côté de la Seine, les moustoques, non seulement ça pullule mais surtout ils font pas semblants ! Des joueurs argentins, dont Thiago Almada, se sont fait voler montres et bagues. Du côté australien, c’est encore mieux : deux membres de Channel 9 ont été agressés et le champion de BMX s’est fait cambrioler. Paris, ville lumière et capitale des cambriolages olympiques. Sinon, ils font quoi tous les flics ?

Décors apocalyptiques et grèves

Tant qu’à faire les choses bien… Y mettre le paquet. Non content d’être astreints à des QR code et autres pour circuler chez eux, les parisiens sont parqués comme dans un zoo. Pendant ce temps, sur l’île Saint-Louis, les commerçants se plaignent d’une chute libre de leur chiffre d’affaires. Une gérante de café désespérée crie à la catastrophe avec un mois de juillet dont le chiffre d’affaire dépasse tout juste le pourcentage de Valérie Pécresse aux dernières présidentielles. Les barrières de sécurité quadrillent le quartier, transformant cette île chic en prison dorée. Un habitant évoque la planète des singes, attendant qu’on leur jette des cacahuètes.

Mais c’est loin d’être fini ! Le spectacle d’ouverture pourrait bien être compromis par une grève des artistes. Le syndicat SFA-CGT a déposé un préavis de grève pour dénoncer des conditions de travail “honteuses”. Rien de tel qu’un préavis de grève pour ajouter du suspense à la cérémonie d’ouverture.

Et pour couronner le tout, les aéroports parisiens risquent d’être paralysés par une grève du personnel de l’aéroport : panne sèche ? Force Ouvrière réclame une prime de 1000 euros au lieu des 300 euros proposés. Le ministre des Transports, choqué, appelle à la raison. Mais on sait tous qu’un appel à la raison en période de JO, c’est comme demander à un footballeur de ne pas simuler une faute.

Les JO de Paris 2024 s’annoncent déjà comme un grand cru de chaos et d’imprévus. Entre sportifs en or et organisations en plomb, les paris sont ouverts sur ce qui pourrait encore nous surprendre. Quoi qu’il en soit, les JO font chier les parisiens, donnent une peu flatteuse image de notre pays à l’étranger et, à peine commencés, vont à n’en pas douter rester dans les anales !


Discover more from baskroom.fr

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *