Y’a pas que les surfeurs qui se jettent à l’eau à Bidart. Lundi 12 mai, une trentaine de militants d’Alda ont fait un petit plongeon militant dans une maison en vente à presque 3 patates, histoire de dire stop au délire foncier. Cette baraque, achetée 1,6 million en 2021, est aujourd’hui affichée à 2,98 millions. Soit une plus-value de 1,36 million pour avoir, on imagine, changé les rideaux et tondu la pelouse. Une « culbute spéculative » qui passe mal auprès des habitants qui, eux, n’arrivent même plus à se payer un studio sous les toits à Bayonne.
Depuis le salon de ce palace vue sur mer, les militants ont organisé une conférence de presse maison. Ambiance canapé, parquet ciré et revendications béton : réguler les prix de vente du foncier et du bâti avant que tout le monde soit prié d’aller camper en forêt. Selon Alda, les prix stratosphériques excluent les classes populaires du territoire et assèchent l’offre locative. Et pendant que les agences rigolent jusqu’à la banque, les locaux galèrent pour rester là où ils sont nés.
Mais les militants ne se contentent pas de râler dans le vide. Ils posent six propositions bien senties sur la table basse, comme fliquer les déclarations de résidences principales, afficher le prix d’achat précédent, ou taxer les plus-values qui puent la spéculation. Objectif : casser la vague des prix délirants et remettre du bon sens dans l’immobilier local. Bref, à Bidart comme ailleurs, Alda prévient : “la côte est trop chère, faut que ça redescende d’un étage !”
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