Bayonne se fait sa carto à la cool grâce à Panoramax

Eh bien ça y est, Google Street View peut commencer à trembler dans ses baskets numériques : Bayonne débarque avec Panoramax, l’alternative open source qui claque des pixels ! Plus question de laisser les géants du web jouer aux propriétaires terriens de nos rues, la capitale du jambon (et du chocolat, on n’oublie rien) a décidé de prendre la tangente… et les photos aussi

Bon, faut avouer : on a tous déjà stalké une adresse sur Google Street View. Pratique, oui, mais derrière le bel outil, c’est l’hégémonie : tout est contrôlé par un mastodonte qui décide ce qu’on voit et comment. Et si demain on veut les images de nos petites ruelles bayonnaises pour un projet local ? Va falloir aligner les biftons.

C’est là que débarque Panoramax, l’initiative de l’IGN, qui fait un doigt d’honneur (enfin, un doigté géographique) à Google et propose une alternative collaborative et open source. L’idée ? Des citoyens, des collectivités et même des entreprises qui se la jouent paparazzis du quotidien pour créer une base d’images géolocalisées accessibles à tous. Pas de pubs, pas de vente de données, pas d’algorithmes qui te recommandent une trottinette électrique quand tu cherches un raccourci.

Bayonne en mode géographe freestyle

Bayonne, toujours à l’avant-garde quand il s’agit de bons plans (coucou le chocolat chaud à l’ancienne), est l’une des premières villes à embarquer dans l’aventure. Depuis décembre 2023, ses agents municipaux parcourent la ville avec des caméras, fixées parfois sur des casques, des vélos ou même des voitures. Laura Mouchet, géomaticienne et James Bond local, capture des vues à 360° en mode mission impossible.

330 kilomètres de rues déjà immortalisés : des pavés historiques aux allées de la plaine des sports. L’idée, c’est d’avoir une carte qui bouge avec la ville. Nouveaux aménagements, trottoirs remis à neuf ou stationnements vélo fraîchement installés : tout est documenté en temps quasi réel. Google, lui, passe une fois tous les cinq ans, avec une photo où tu vois encore ton voisin porter des Crocs en public.

Citoyens cartographes : c’est votre moment de gloire

Mais le vrai kif de Panoramax, c’est qu’il ouvre la porte à tout le monde. Oui, même toi avec ton téléphone qui a plus d’éclats sur l’écran que de batterie. Les Bayonnais sont invités à enrichir eux-mêmes la base d’images. Une photo de ton quartier ? Hop, ça monte sur la plateforme et ça sert à tous.

Imagine : ton cliché du kiosque de la Place des Basques pourrait devenir la référence nationale. Ta rue pleine de charme (et de poubelles certains jours), pourrait enfin être reconnue pour ce qu’elle est : un joyau urbain. Une belle revanche sur Google qui ne montre jamais la boulangerie à côté de chez toi.

Quand Bayonne fait sa révolution géo-tranquille

Bayonne ne se contente pas de poser pour la photo. Elle transforme ces images en outil stratégique. Géomatika, boîte basée à Cambo-les-Bains (on reste local, bien sûr), fournit le logiciel Isigéo, qui permet d’utiliser les données pour gérer la voirie, planifier des travaux ou surveiller les infrastructures.

Et là où Google te balance des photos pour ton petit plaisir de voyeur, Panoramax joue la carte du service public. Un panneau disparu ? Une voie cyclable à surveiller ? Les agents municipaux peuvent intervenir direct grâce à leur outil en open data.

Et on parle d’un projet sérieux ici : Bayonne se sert de Panoramax pour mieux anticiper les besoins de la ville et améliorer le quotidien de ses habitants. Mais toujours avec style, évidemment.

Google peut aller se recadrer

Et si vous pensiez que ce n’était qu’un gadget, détrompez-vous. Avec Panoramax, Bayonne se libère des griffes des géants du numérique et montre qu’on peut faire autrement. Ce n’est pas juste une rébellion numérique, c’est un cri de liberté en haute définition.

Alors oui, c’est un peu comme passer de l’industrie agroalimentaire à ton maraîcher local. Panoramax, c’est bio, équitable, et ça sent bon le fait maison. Et qui sait ? Peut-être que demain, Panoramax deviendra LA référence, éclipsant les clichés millimétrés de Google.

Bayonne trace la route : et toi, t’attends quoi ?

Ce n’est pas tous les jours qu’on te propose de contribuer à un projet aussi cool. Prends ton smartphone, chope une photo de ton coin préféré, et participe à cette grande fresque géographique.

Bayonne n’a jamais eu peur de tracer sa route. Aujourd’hui, elle cartographie son propre avenir, un cliché à la fois. Alors, Google, prépare-toi à changer de carte : ici, c’est Panoramax qui joue la première note.

Et toi, Bayonnais ou pas, qu’est-ce que tu fais encore là ? Allez, dehors, prends une photo, et rejoins l’aventure. Et surtout, pense à sourire : t’es sur Panoramax ! ?