Dans la partie de poker géopolitique qui se joue autour de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky aimerait bien avoir un jeu en main, mais pour l’instant, c’est surtout lui qui sert de jeton. Depuis la Conférence de sécurité de Munich, il a annoncé être prêt à rencontrer Vladimir Poutine… mais uniquement si un « plan commun » est fixé avec ses alliés. Autrement dit, il veut bien s’asseoir à la table, mais seulement si quelqu’un d’autre lui dit quoi miser.
Sauf que voilà : l’Europe, dans cette affaire, c’est un peu le gars qui met des pièces dans la machine à café en espérant influencer la politique du bureau. Le vrai duel, c’est entre Trump et Poutine. Et devinez quoi ? L’un joue aux échecs, l’autre au Monopoly, et Zelensky, lui, tente de deviner les règles au fur et à mesure.
Histoire d’ajouter un peu de piment, Donald Trump lui a carrément filé son 06, façon « appelle-moi si t’as un souci ». Pratique ? Peut-être. Mais vu le personnage, on imagine déjà la conversation :
— « Donald, Poutine refuse de négocier ! »
— « T’as essayé de lui vendre une tour à Moscou ? »
Bref, entre un Poutine qui avance ses pions sans demander l’avis de personne et un Trump qui joue au messie téléphonique, Zelensky semble surtout invité à observer la partie. Et l’Europe ? Toujours dans les gradins, applaudissant poliment, sans trop savoir si elle assiste à une négociation ou à un one-man-show made in USA.
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