Quand la fin de semaine s’illumine sous les projecteurs du Nasdaq, autant dire que Wall Street se frotte les mains. Vendredi dernier, entre performances tech et espoirs financiers, la Bourse américaine a montré ses muscles, propulsant l’indice Nasdaq à la hausse. Au beau milieu de ces succès, quelques chiffres ont fait swinguer les investisseurs comme s’ils dansaient le twist : le Dow Jones grimpait de 0,31 % tandis que le Nasdaq s’illuminait d’un éclat flamboyant à +1,17 %. En clair, c’était ambiance jackpot du côté de la Bourse
Colgate-Palmolive, cette vénérable institution des produits d’entretien et d’hygiène, n’a pas seulement redoré nos salles de bains – elle a aussi fait grimper ses objectifs et, par ricochet, l’optimisme de Wall Street. La firme a confirmé que même quand l’économie grince des dents, elle se maintient ferme sur ses marges, avec une augmentation du chiffre d’affaires de 2,4 % à 5,03 milliards de dollars. De quoi donner envie de sourire, même après un brossage un peu trop appuyé ! Résultat : investisseurs contents, et actions en hausse. Bravo Colgate, qui rend propre… et prospère !
Autre exploit de la journée : Western Digital, qui s’est payé un petit tour de piste impressionnant à +9,17 %, dopé par ses bons résultats. On pourrait dire que la demande pour les disques durs de Western Digital est solide comme du cloud – puisque, sans surprise, ce secteur a représenté 54 % de ses revenus. En pleine expansion, le cloud semble faire des miracles pour le fabricant de stockage. UBS, de son côté, est resté « neutre » sur le titre mais a quand même ajusté son objectif de 72 à 78 dollars. Ce petit coup de pouce du côté des analystes pourrait bien garder Western Digital dans le haut du panier tech pour un moment.
L’indice de confiance du consommateur : c’est dans la poche
Autre bonne nouvelle du jour pour les boursicoteurs : l’indice de la confiance des consommateurs de l’Université du Michigan, qui a grimpé en octobre à 70,5. Certes, on n’est pas encore à du 100 % confiant, mais on dépasse les prévisions de 68,9 ! Si l’on écoute les analystes, ce chiffre prouve que malgré des hausses de taux et quelques secousses économiques, le moral est bon chez les Américains. Résultat ? On se dit qu’à ce rythme, le Black Friday sera fructueux et que le cash va pleuvoir dans les caisses des entreprises. La consommation tient donc bon, et les investisseurs peuvent presque déjà entendre le doux cliquetis des cartes de crédit.
Enfin, petite variation sur les biens durables : en septembre, ils ont baissé de 0,8 %, moins que la dégringolade anticipée de 1 %. Et si on enlève les transports, on note même une hausse de 0,4 %. Dans le jargon boursier, on pourrait dire que ces chiffres montrent que la résistance est là, prête à absorber les turbulences du marché. L’économie tient bon, malgré quelques nœuds dans le parcours !

Les valeurs à suivre de près : Apple, Capri et Spirit Airlines
Les investisseurs le savent bien : pas question de plonger dans un week-end sans garder un œil sur les valeurs chaudes du moment.
D’abord, notre ami Apple, qui a vu KeyBanc rabaisser sa recommandation de Pondération sectorielle à Sous-pondération. Le géant des smartphones a vu ses ventes reculer de 0,3 % en Chine, ce qui n’a pas vraiment enchanté les analystes. Pas de quoi paniquer, mais on pourrait presque entendre les murmures inquiets dans les bureaux de Cupertino. Pourtant, avec ses 15,6 % de parts de marché, Apple reste solide comme un iPhone 14 Pro Max, même si sa cote a légèrement fléchi.
Capri, le groupe de prêt-à-porter, a aussi eu droit à son lot de déboires. Leur projet d’union avec Tapestry, pour la modique somme de 8,5 milliards de dollars, a été bloqué par la juge fédérale de Manhattan Jennifer Rochon. Motif ? Selon elle, un mariage Capri-Tapestry risquerait de « briser la concurrence ». Pas de panique chez Capri, qui prévoit un appel conjoint avec Tapestry, mais pour l’instant, leurs ambitions de fusion sont sur pause. Tapestry a même qualifié la décision de « décevante », preuve que le prêt-à-porter est parfois plus rigide que les chiffres ne le laissent croire.
Enfin, Spirit Airlines se prépare à réduire ses coûts pour s’adapter aux turbulences économiques. En annonçant une baisse des dépenses de 80 millions de dollars d’ici 2025, elle espère remonter au sommet des compagnies à bas prix. Ce petit effort économique a fait son petit effet, avec une hausse attendue de 17 % en pré-marché à Wall Street. Ce coup de maître en termes d’optimisation a su rassurer les investisseurs, prêts à s’envoler à bord d’une compagnie aux coûts réduits et à l’avenir plus serein.
Bref, entre tech qui flambe, indices économiques en forme et valeurs qui oscillent entre bonnes nouvelles et ajustements, Wall Street semble bien prêt à attaquer la prochaine semaine avec de nouvelles ambitions. Le Nasdaq a pris de l’avance, surfant sur les bons résultats de ses stars, tandis que le Dow Jones continue de se frayer un chemin.
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