Déjà qu’en hiver, c’est pas toujours de la haute gastronomie audiovisuelle, mais alors en juillet-août, les programmes télé… On passe en mode cantine scolaire à base de restes réchauffés.
La grille estivale, c’est un peu comme un vieux congélateur : on racle le fond en espérant que ça nourrisse quelqu’un.
Au menu :
Rediffusions des rediffusions. Oui, on retrouve encore Camping Paradis, épisode 3, celui où Laurent Ournac découvre que ses vacanciers sont en fait… des vacanciers. Suspense insoutenable.
Jeux télé qui sentent le sable chaud (et le budget froid). L’animateur est bronzé, les candidates sont en robe à fleurs, et les questions ont été écrites par un stagiaire qui a trop forcé sur l’Izarra.
Les “best of” des talk-shows : le recyclage ultime. En gros, c’est les mêmes vannes, mais dites en 2017.
Et bien sûr… les enquêtes policières allemandes de l’après-midi, où Guntacht résout un meurtre à Hambourg avec un labrador et deux retraités.
Et quand enfin tu crois tomber sur une émission “inédite”, c’est… Fort Boyard. Toujours. Avec des candidats qui ont “peur des serpents” et qui hurlent dès qu’ils touchent un concombre de mer.
Et là, tu comprends : la télé l’été, c’est pas pour toi. C’est pour meubler les soirées des vacanciers en Bretagne un jour de pluie, et les apéros ratés chez belle-maman.
Le Verdict :
La télé estivale, c’est un grand concours de recyclage. Rien ne se perd, tout se rediffuse.
Prochaine étape : l’émission “Best of des best of de l’été”, suivie de Camping Paradis, l’intégrale remasterisée.
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