PACHINKO de MIN JIN LEE

Si les sagas familiales étaient des olympiades, Pachinko remporterait la médaille d’endurance émotionnelle. Min Jin Lee nous balade sur quatre générations de Coréens au Japon comme si c’était un épisode de Plus belle la vie, mais avec des kimonos, des yakuzas et un drame socio-politique en arrière-plan.


C’est beau, dense, poignant — et parfois si lent qu’on a le temps de réfléchir à la météo de 1932. Mais ne vous y trompez pas : chaque mot pèse son poids de riz.
Et puis ce titre, Pachinko, du nom de ces machines à boule nippones… une belle métaphore pour des vies où les gens tombent, rebondissent, et finissent toujours quelque part, souvent là où ils ne voulaient pas.

À lire avec du thé vert… ou du soju, selon le niveau de désespoir atteint.

Le saviez-vous ?

Avant de devenir romancière à succès, Min Jin Lee a abandonné une carrière toute tracée d’avocate… après avoir fait Yale ET la fac de droit de Georgetown. Un CV en béton, mais elle a tout lâché — y compris un boulot dans un cabinet de Manhattan — à cause d’un problème de santé chronique et d’un petit détail : elle voulait vraiment écrire.

Et pendant 10 ans (oui, dix), elle a bossé sur un premier roman… que personne n’a voulu publier. Refus sur refus. Elle a tout mis à la poubelle et a recommencé à zéro avec une nouvelle idée : une histoire sur les Coréens au Japon. C’est cette persévérance qui a donné naissance à Pachinko.

Le chat du jour :

C’est notre belle Tsema (beauté en tibétain) qui, telle une héroïne du livre, le présente. Racée, mystérieuse, avec un sacré caractère, notre Tsema a tout du personnage de roman. Comment personne ne s’en est encore rendu compte ?


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