Bienvenue à Mahaina, cette adresse gourmande où l’on ne mange pas, on festoie ! Niché à Bidart, entre la chapelle Sainte-Madeleine et les vagues prêtes à caresser les pieds des surfeurs, ce restaurant est la promesse d’un voyage culinaire sans passeport ni étiquette amidonnée. Ici, Julie Montorcier et Valentin Frézier, duo complice aux tabliers bien remplis, jonglent avec les saisons comme d’autres avec les spatules
Derrière les fourneaux ? Valentin, alchimiste des braises, transforme les produits locaux en œuvres d’art comestibles. En salle ? Julie, chef d’orchestre au sourire ravageur, fait danser les plats et les papilles. Ensemble, ils cuisinent leur mantra : “Mangez, buvez, partagez”. Et chez eux, c’est bien plus qu’un slogan, c’est une religion. Amen !
En juin 2022, Julie et Valentin troquent les nappes amidonnées des tables étoilées pour des planches plus décontractées. Amoureux de la mer, des rouleaux et des rougets, ils tombent sous le charme de ce petit restaurant à colombages rouges et blancs.
Julie, diplômée de l’école Ducasse et rodée à la rigueur des Frères Ibarboure, n’a pas peur de couper dans le vif. Pendant ce temps, Valentin affine son coup de feu à l’Ithurria, où il seconde Xavier Isabal pendant cinq ans, avant d’aller humer la cuisine sauvage chez Basa avec Fabian Feldman.
Mais après avoir appris la grammaire gastronomique, ils décident de s’émanciper des règles pour conjuguer le goût à tous les temps. Leur philosophie ? Garder la précision et l’exigence des grandes maisons, mais troquer l’ambiance guindée pour un esprit festif et chaleureux.
Des braises et des idées au feu de bois
Chez Mahaina, la carte n’est pas figée ; elle danse au rythme des saisons et des coups de cœur des producteurs locaux. Valentin, véritable chef d’orchestre, ne décide pas d’un plat, il l’improvise. Comme un peintre devant sa toile vierge, il laisse les couleurs des produits guider ses envies.
Prenez les betteraves par exemple. Taillées avec soin, enveloppées dans leurs propres feuilles et enfournées sur les braises, elles deviennent des cocons parfumés. Le chef en extrait des papillotes savoureuses, souvent accompagnées d’agneau de la coopérative Belaun. Et parce que rien ne se perd, même le foie trouve sa place, poêlé avec échalotes et herbes, avant d’être roulé dans une feuille de betterave.
On ne joue pas avec la nourriture ? Chez Mahaina, si ! Valentin aime s’amuser avec les textures, les cuissons et les associations. Et la braise ? Elle est reine. Elle donne aux côtes d’agneau une saveur fumée irrésistible et sublime les légumes jusqu’à leur arracher des notes caramélisées.

Le partage au cœur de la table
Dans cette maison basque, le partage n’est pas une option, c’est une évidence. Les plats arrivent au centre de la table et s’offrent aux convives comme des cadeaux gourmands. Le pâté en croûte, véritable bijou charcutier, mérite à lui seul une standing ovation. On y trouve des viandes tendrement enveloppées, des gelées parfumées et une pâte dorée qui craque sous la dent.
Côté tapas, c’est un feu d’artifice : focaccia d’anchois cantabrique, blanc de poireau brûlé, mezzés maison aux saveurs méditerranéennes et crackers craquants. Le tout s’accompagne de vins nature, fruités ou structurés, soigneusement sélectionnés pour faire vibrer chaque bouchée.
Pour les amateurs de plats plus consistants, la volaille de Galice se pare d’une sauce Albufera, mariage subtil de foie gras, madère et cognac. Et pour finir en douceur, un riz au lait au rhum, nappé de dulce de leche et saupoudré de graines torréfiées, fait office de cerise sur le gâteau.
Une cuisine au naturel, un lieu où l’on se sent bien
Avec ses murs blancs, ses touches de bois et son ambiance bord de mer, Mahaina joue la carte de l’épure et de l’authenticité. Le menu déjeuner affiche un tarif gourmand de 19 € pour trois plats, preuve qu’on peut manger fin sans casser sa tirelire. Les tapas oscillent entre 8 et 22 €, tandis que les plats s’épanouissent autour de 25 €.
Et la carte des vins ? Elle fait la part belle aux petits producteurs et aux cuvées sans chimie. Du blanc fruité du Domaine Bardea au Beaujolais juteux du Domaine Saint-Cyr, il y en a pour toutes les soifs.
Ici, on prend son temps. On sirote, on grignote, on refait le monde. Et si l’envie vous prend de privatiser la salle pour un mariage, un anniversaire ou même un baptême, Julie et Valentin vous ouvrent grand leur cocon. “Chez nous, c’est aussi chez vous”, promettent-ils.
Mahaina, la maison du goût et du plaisir
En entrant chez Mahaina, on devine vite que ce n’est pas un restaurant comme les autres. C’est un repaire d’épicuriens, un temple pour gourmands et gourmets, une table où l’on rit autant qu’on déguste.
Julie et Valentin ne se contentent pas de servir des plats ; ils racontent une histoire. Celle d’un terroir respecté, de producteurs valorisés et d’une passion dévorante pour la cuisine. Que vous veniez pour un déjeuner léger, un dîner entre amis ou une soirée arrosée de bons vins, vous repartirez repus, heureux et probablement déjà en train de planifier votre prochaine visite.
Mahaina, c’est l’adresse où la gastronomie descend de son piédestal pour trinquer avec vous. Mangez, buvez, partagez, et surtout… recommencez !
Infos pratiques
Adresse :
Mahaina
5, rue de la Madeleine, 64210 Bidart
Tel : 06 43 77 96 07
Site web : www.restaurantmahaina-bidart.fr
Horaires :
Ouvert du mardi au samedi, midi et soir.
Tarifs :
- Menu déjeuner : 19 € (3 plats)
- Entrées : 12-17 €
- Plats : 22-25 €
- Desserts : 9-18 €
- Tapas : 8-22 €
Réservation fortement conseillée, car ici, les places sont aussi prisées qu’une vague parfaite un jour de houle.
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