L’IA de Google bat les chercheurs : dix ans d’études pliés en 48 heures !




On savait déjà que les intelligences artificielles étaient capables de rédiger des poèmes moyens, de créer des images flippantes et de conseiller des recettes douteuses (pâtes au Nutella, vraiment ?). Mais cette fois, elles viennent de passer un nouveau cap : elles deviennent les boss de la recherche scientifique

Les scientifiques sont sous le choc, les geeks jubilent, et ChatGPT se demande pourquoi on ne l’a pas interrogé en premier. Dernière victime en date de l’IA ? Une équipe de chercheurs britanniques, qui a passé dix ans à étudier les superbactéries avant qu’une IA de Google ne débarque et ne trouve la même conclusion en 48 heures. Ça fout un peu les baboules, on a presque envie de filer à l’anglaise…

10 ans vs. 2 jours.
Des chercheurs en PLS.
Un futur où Skynet nous soigne avant de nous dominer ?

Décryptage de ce qui pourrait bien être le plus gros “rage quit” scientifique du siècle.

Dix ans de boulot ? Pff, l’IA torche ça en 48 heures !

Commençons par les faits, car oui, c’est important.

Depuis une décennie, des chercheurs de l’Imperial College London tentent de comprendre pourquoi certaines bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques. Un défi crucial, puisque ces superbactéries sont un peu les chefs de gang du monde microbien : elles se moquent des médicaments et mettent en péril la santé publique.

Les scientifiques ont donc :
✔️ Étudié des milliers de publications scientifiques.
✔️ Réalisé des expériences de labo ultra-poussées.
✔️ Débattu, pris des cafés, eu des doutes, recommencé.

Puis, un jour, quelqu’un a eu une idée aussi brillante que dangereuse :
Et si on demandait à une IA ce qu’elle en pense ?

C’est là qu’entre en scène Co-Scientist, un outil multi-agent basé sur Gemini 2.0 (le cerveau musclé de Google). L’IA est mise au défi de résoudre le casse-tête.

⏳ 48 heures plus tard… BOUM.
Elle arrive à la même conclusion que les chercheurs. En deux jours.

Un chercheur en sueur : “Google, vous avez hacké mon PC ?”

Quand José R. Penadés, l’un des chercheurs de l’équipe, a vu les résultats de l’IA, il a eu un léger doute sur la Matrice.

Réaction immédiate : il envoie un mail à Google en mode “Dites, vous avez fouillé mon ordi ou c’est moi qui suis vraiment lent ?“. Merde ! Il a osé José !

Réponse de Google :
❌ Non, on ne l’a pas piraté.
✅ Oui, l’IA a simplement analysé des tonnes de données et a fait le lien en un éclair.

Le plot twist ? L’IA ne s’est pas contentée de confirmer l’hypothèse des chercheurs. Elle a proposé quatre autres hypothèses plausibles, dont une qu’ils n’avaient même pas envisagée !

Résumé :

  • Dix ans pour les humains, 48h pour l’IA.
  • Un chercheur en plein bug existentiel.
  • Un futur où les IA pourraient coécrire des thèses et rafler les prix Nobel.

Mais alors… l’IA va-t-elle remplacer les scientifiques ?

C’est la grande question : avec des machines capables de faire en deux jours ce que des humains mettent dix ans à trouver, faut-il trembler pour nos jobs ?

Rassurez-vous, l’IA n’a pas (encore) pris le contrôle du CNRS.
En réalité, elle n’a fait qu’accélérer une étape : celle de formuler des hypothèses.

Car prouver une théorie, mener des expériences réelles, analyser des résultats dans un contexte complexe… ça, c’est toujours un travail d’humain.

Ce que Co-Scientist peut faire :
✅ Trier des millions d’articles scientifiques en un clin d’œil.
✅ Faire des rapprochements logiques entre des données que personne ne relierait.
✅ Émettre des hypothèses rapides à explorer.

Ce que Co-Scientist ne peut PAS faire (pour l’instant) :
❌ Remplir des pipettes en labo sans tout renverser.
❌ Se fâcher avec un collègue parce qu’il a touché à sa paillasse.
❌ Célébrer une découverte en buvant du champagne en salle de réunion.

Conclusion ?
L’IA ne remplace pas les scientifiques, elle leur fait gagner un temps monstrueux.

Un futur où les IA découvrent des vaccins et réparent des cœurs ?

Si Co-Scientist peut démasquer des superbactéries, alors imaginez les possibilités.

Un monde où les IA pourraient :

  • Prédire les futures pandémies et stopper les virus avant qu’ils ne fassent la fiesta.
  • Découvrir de nouveaux médicaments en analysant des molécules plus vite qu’un chimiste sous caféine.
  • Détecter des maladies en un clin d’œil (et éviter à Dr House de faire des monologues).

Mais attention aux côtés obscurs :

  • Une IA peut aussi se tromper (coucou les hallucinations !).
  • Des résultats ultra-rapides ne signifient pas toujours “corrects”.
  • Si les IA deviennent trop intelligentes, elles risquent de nous trouver “obsolètes” (coucou Skynet !).

Alors, on s’incline devant Co-Scientist ?

La réponse courte : Oui, mais sans trop s’emballer.

D’un côté, c’est un game-changer énorme pour la science.
❄️ De l’autre, il ne faut pas oublier que l’IA reste une machine, sans intuition, ni créativité.

Cependant, on peut affirmer que :
Les geeks avaient raison depuis le début.
L’IA ne va pas nous remplacer, elle va nous booster.
Et si on lui laisse le temps, elle va peut-être même trouver un remède contre la procrastination.

En attendant, les chercheurs peuvent respirer : leur métier n’est pas mort… mais il est sur le point de devenir beaucoup plus rapide.

Et pour ceux qui paniquent encore ?
Allez demander à ChatGPT ce qu’il en pense… ?


Discover more from baskroom.fr

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *