Les marchés financiers sur le ring électoral

Le feuilleton de la politique française qui tient nos marchés financiers en haleine est probablement plus palpitant qu’une saison entière de “Game of Thrones”! Les élections législatives qui débutent ce dimanche prochain sont comme une série de coups de théâtre qui maintiennent les traders aussi nerveux que des chats sur un toit brûlant.

Depuis l’annonce de la dissolution, les marchés ont décidé de faire les montagnes russes, rebondissant de manière cohérente – si tant est que l’on puisse appeler ça cohérent. Les actions françaises, telles des gymnastes disciplinées, rebondissent modérément et maintiennent un écart prudent avec leurs homologues américaines. Les fonds technologiques américains, quant à eux, viennent de recevoir 9 milliards de dollars, comme s’ils avaient gagné au loto. Imaginez la scène : des billets volant partout, des traders euphoriques, et un record hebdomadaire jamais atteint auparavant !

Dans cette ambiance digne d’une bourse aux enchères, les positions vendeuses sur le S&P 500 sont aussi rares qu’un congé payé pour un hamster dans sa roue. Pendant ce temps, en France, nos bons vieux secteurs de la construction et des concessions, incarnés par Eiffage et Vinci, font grise mine, boudés comme la dernière part de quiche aux épinards. Ils sont surveillés de près par l’extrême droite, ce qui n’aide pas vraiment leur moral.

Les banques, les médias et les services aux collectivités n’ont pas non plus la cote. Ils corrigent comme des élèves sous pression avant un examen final. Quant aux foncières, elles sont sensibles au mauvais climat ambiant, et croyez-moi, on ne parle pas de météo ici. Et les petites capitalisations? Elles sont plus ignorées que la leçon de morale dans un épisode des Simpson.

En revanche, les secteurs défensifs, peu endettés et orientés vers l’international, se portent comme un charme. La tech et la santé, bien que délaissés récemment, restent les chouchous du moment. Les marchés internationaux, eux, regardent tout ça avec un haussement de sourcils, trouvant cette agitation bien française un peu exotique, comme un fromage qui sent fort mais qui se mange bien.

Ah, et que dire des élections européennes et de Giorgia Meloni en Italie? Certains y voient un précédent rassurant, d’autres un avertissement. Mais peut-on vraiment comparer des pommes et des oranges? Peut-être, si l’on considère que les pommes viennent de nos marchés et les oranges, d’une terre plus ensoleillée.

Pour l’heure, les économistes s’arrachent les cheveux, et pas seulement à cause des taxes bancaires. Les entreprises se sentent un peu comme des invités oubliés à une fête, scrutant anxieusement les promesses électorales qui pourraient les affecter.

Et n’oublions pas les JO qui se profilent, avec une France sous les projecteurs mondiaux. Le RN pourrait d’ailleurs leur faire de l’ombre et les reléguer au second plan. Bah, une humiliation de plus ou de moins…

Plus de 40% des habitants de cette planète, représentant 60% du PIB mondial, vont voter cette année. Mexique, Inde, France… tout ce beau monde génère des remous. Ajoutez à cela le duel Trump-Biden, et vous obtenez une année qui s’annonce plus nerveuse qu’un chat dans un magasin de porcelaine. Préparez-vous à un spectacle des marchés financiers qui, en période électorale, promet un ballottage des actifs et quelques sueurs froides…


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