Eh ben, ça chauffe dans le bocal ! Après Hendaye et Hasparren, voilà qu’Espelette, capitale mondiale du piment qui pique où ça fait rire, envoie balader le fameux label des Plus belles fêtes de France. Officiellement censé mettre du baume au cœur aux fêtes de village, le bidule a viré au poivron farci de polémiques depuis qu’on a découvert que derrière la sauce se planquait un milliardaire bien assaisonné à l’extrême-droite, Pierre-Édouard Stérin. Résultat : le piment d’Espelette préfère rester nature et sans conservateur politique.
Dans le coin, on aime bien relever les plats, mais pas avec du poivre idéologique. Le conseil d’admin’ et la Confrérie du Piment ont donc sorti la louche : hop, on résilie l’adhésion, on remballe le label et on garde la fête bien apolitique. Parce que le dernier week-end d’octobre, ici, c’est 20 000 visiteurs, des fanfares, des danses, et des étals qui sentent bon la poudre… de piment. Pas question que la fiesta se retrouve au milieu d’un plat politique indigeste.
Comme l’a balancé Romain Casemajor, président de la Confrérie : « On veut pas de polémique, point barre ». Rouge ou vert, le piment d’Espelette se cuisine à toutes les sauces, mais sûrement pas à celle d’un milliardaire qui aime trop tirer à droite. Et si c’était venu de l’autre bord, même punition ! Ici, on garde le piquant, mais on vire le goût amer.
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