Mesdames, Messieurs, et amoureux transis, bienvenue dans “L’ordonnance du cœur”, votre émission hebdo préférée animée par moi-même, le très diplômé Docteur Osasuna, cardiologue du love et gastro-entérologue du crush. Aujourd’hui, une question qui fait frémir les papilles et battre les cœurs : “Pourquoi tomber amoureux nous coupe-t-il l’appétit ?” Oubliez Top Chef, oubliez Masterchef, aujourd’hui on parle de l’amour, ce plat qui se mange sans sauce ni fourchette. Allez, enfilez votre tablier (en satin), on va cuisiner du sentiment
Nous sommes déjà tous tombés amoureux… Vous savez, cette douce intoxication, cette aberration biochimique qui nous fait sourire bêtement dans le métro, envoyer des “tu dors ?” à 2h du mat, et surtout… zapper le petit déj’ !
Car oui, au royaume des amoureux, le frigo reste souvent vide, et le ventre aussi. Quand Cupidon tire sa flèche, il touche pas l’estomac. À croire qu’il vise les tripes en passant par le cœur. Résultat : on plane à 10 000 et on mange… que des rêves.
Cerveau en crush total
Bon, soyons sérieux deux minutes (mais pas plus, hein). Quand on tombe amoureux, le cerveau se transforme en piste de danse hormonale. Tout commence par la rencontre, cette grande loterie du destin où votre système nerveux passe en mode “panique amoureuse”.
À ce stade, l’adrénaline et la noradrénaline débarquent comme deux videurs de boîte : ils font monter la pression, accélèrent le cœur, font transpirer les mains (glamour bonjour), et surtout, ferment la porte de la cuisine.
Vous avez l’impression que votre crush vous regarde ? Bam, votre estomac se fait tout petit, comme s’il se cachait derrière votre foie. Et c’est normal : le stress amoureux, c’est comme passer un oral de bac en maillot de bain. Tu transpires, tu bafouilles, tu crèves de chaud… mais t’as pas faim.
Dopamine : la drogue douce des amoureux
Quelques textos plus tard, on entre dans la phase passionnelle. Vous lisez ses messages en boucle, vous écoutez des chansons tristes en souriant, et vous commencez à penser que tout ça, c’est peut-être… sérieux. Et là, c’est la dopamine qui entre en scène, cette hormone plus addictive que les Kinder Pingui.
La dopamine, c’est la récompense, le shoot de plaisir, le “hiiiiiiiii” dans ta tête quand tu reçois un “tu me manques déjà ❤️”. Et elle a un super pouvoir : elle te rend insatiable d’émotions… mais anorexique de bouffe.
Car oui, le cerveau, ce fourbe, priorise l’amour sur les calories. T’as pas besoin de spaghettis, t’as ses yeux dans les tiens. T’as pas besoin de dessert, t’as ses messages dans ton tel. L’amour devient un plat complet. Entrée, plat, dessert, et même le digestif.
“J’ai des papillons dans le ventre”… et plus de place pour la pizza calzone
Quand tu tombes amoureux, tu vis littéralement une rave-party dans le bide. Les papillons dans le ventre, c’est pas juste une métaphore mignonne. C’est une réalité biologique. Ton système nerveux autonome passe en mode “alarme” dès qu’il repère l’objet de ton affection à 200 mètres.
Ton cortex préfrontal (celui qui décide si t’achètes une salade ou un kebab) se fait hacker par les hormones. Résultat : tu ne penses qu’à lui/elle/eux et tu oublies que t’as pas mangé depuis 8h. Le ventre grogne ? Tu crois que c’est du désir. Alors que non, c’est juste la dalle. Mais l’amour, ça brouille les canaux.

Le cocktail Molotov hormonal
Alors, faisons la tournée des grands ducs, ou plutôt des grandes hormones :
- Phényléthylamine : le p’tit nom scientifique du coup de foudre. Elle te shoote comme une soirée au champagne. Euphorie garantie. Envie de bouffer ? Même pas.
- Ocytocine : la “molécule du câlin”. Elle renforce les liens, crée l’attachement, et coupe le stress. Accessoirement, elle joue aussi les coupe-faim de luxe.
- Adrénaline : celle-là, on l’a vue. Elle transforme ton cœur en tambourin et ton estomac en zone sinistrée.
- Dopamine : celle qu’on voudrait embouteiller. Elle te rend dépendant… de l’amour, pas du Nutella.
Un cocktail hormonal de l’amour, donc. Mais sans olives ni cacahuètes.
C’est grave docteur ?
Rassurez-vous, chers téléspectateurs en fusion : c’est tout à fait normal. Ne pas avoir faim quand on tombe amoureux, c’est comme oublier de cligner des yeux quand on regarde un épisode de votre série préférée. Le cerveau priorise le kiff émotionnel sur la survie basique.
Les psys, les endocrinos et même mamie Paulette sont unanimes : l’amour rend fou, mais jamais obèse.
Et puis, cette perte d’appétit n’est que temporaire. Car une fois que le feu des débuts se transforme en flamme stable, et que les papillons dans le ventre se calment (ou finissent en cocons cosy), le corps reprend ses droits. Et là, c’est retour du combo Netflix-raclette.
Mais alors, l’amour fait-il maigrir ?
Bonne question, Jean-Pierre. La réponse est… oui, mais pas toujours.
Si tu tombes amoureux tous les trois jours et que tu passes ta vie à jeûner sur fond de playlist “chill love vibes”, tu risques de perdre quelques kilos. Mais si ton couple se stabilise, tu vas vite découvrir les joies du dîner à deux, du brunch en pyjama, et des croissants du dimanche.
Autrement dit : au début, tu fonds de plaisir… et ensuite, tu fonds sur le frigo.
Alors, pourquoi l’amour coupe-t-il l’appétit ? Parce que c’est un tsunami hormonal qui chamboule tout, du palpitant au pancréas. Parce que l’autre devient ton plat principal, et que tout le reste passe au second plan.
Mais pas d’inquiétude : les hormones se calment, l’amour s’installe, et le fromage retrouve sa place dans ta vie. Et ça, c’est aussi beau que les textos de 23h27 avec un cœur violet.
Sur ce, chers amoureux, aimez-vous les uns les autres, mais mangez un peu aussi, sinon vous allez finir par rêver de votre crush… en forme de tartiflette.
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Hahahah, bon l été approche, on va tomber amoureuses pour rentrer dans le maillot ? Euh non, tout réfléchi, non… 🤣🤣🤣
Trop tard, j’aurai pas le temps