C’est officiel : Gabriel Attal a rendu les clés de Matignon, et, contrairement aux rumeurs qui circulent, non, il ne va pas partir en retraite dorée sur une plage paradisiaque, sirotant des cocktails tout en regardant son compte en banque se remplir de manière automatique. Loin de là ! Mais que va-t-il réellement toucher en tant qu’ancien Premier ministre éclair ?
Gabriel Attal, le plus jeune Premier ministre de la Ve République, a tiré sa révérence le 5 septembre dernier. Après avoir géré… Mouais, bien grand mot, les affaires courantes depuis sa démission en juillet, il passe la main à Michel Barnier, avec la classe habituelle, sourire aux lèvres. Mais si Attal quitte Matignon avec élégance, il n’emporte pas pour autant un coffre-fort rempli de lingots. Non, il ne touchera pas de rente à vie, contrairement à ce que certains fantasment. « Ah bon ? Mais alors, il ne reçoit rien ? »
Eh bien si, mais pas ce que vous pensez ! En tant qu’ancien Premier ministre, Gabriel peut prétendre à une indemnité de départ. Et là, vous imaginez peut-être une somme mirobolante, digne des plus grands patrons du CAC 40. Que nenni ! Selon l’ordonnance n° 58-1099 du 17 novembre 1958 (oui, c’est aussi glamour que ça en a l’air), cette indemnité correspond à trois mois de salaire. Pas mal, me direz-vous ! Effectivement, avec ses 15 900 euros par mois en tant que Premier ministre, on parle d’un joli parachute doré de 47 700 euros brut. Mais attendez, ce n’est pas aussi simple…
Une indemnité qui lui file sous le nez
Car oui, les règles sont les règles, et même Gabriel Attal ne peut y échapper. Pour toucher cette indemnité, il ne doit exercer aucune activité rémunérée pendant trois mois après son départ de Matignon. Oh meeeerde ! Mais voilà, Gabriel est un homme actif. Tel un super-héros politique, il a rapidement retrouvé son costume de député de la 10e circonscription des Hauts-de-Seine. Et là, « badaboum », l’indemnité de départ disparaît comme par magie. La tuile.
On vous dit pourquoi bien qu’on n’en ai pas spécialement grand chose à faire. Parce que Gabriel perçoit déjà une indemnité de député, et pas des moindres : 7 600 euros brut, soit environ 6 000 euros net par mois. Alors forcément, les 37 000 euros net qu’il aurait pu toucher en quittant Matignon restent hors d’atteinte. Et là, on l’imagine déjà avec un soupir de résignation. Mais rassurez-vous, Gabriel n’est pas à plaindre.

Alors, « qu’est-ce qu’il lui reste » à ce pauvre chômeur ? Eh bien, il peut encore compter sur quelques avantages en nature. Parce qu’être ancien Premier ministre, ça vous ouvre quelques portes, quand même ! Pendant dix ans, par exemple, Gabriel pourra disposer d’un agent administratif pour l’aider à gérer ses affaires personnelles, du moins si son poste de député ne lui en offre pas déjà un. Un peu comme avoir son propre assistant personnel pour décharger sa boîte mail (ce rêve !).
Mais ce n’est pas tout. Un autre avantage, celui-ci à durée indéterminée, fera de Gabriel un VIP du macadam : un véhicule de fonction avec chauffeur. Et quand on dit fonction, on parle aussi du carburant, de l’assurance, et même du salaire du conducteur. En gros, le rêve de tout automobiliste parisien. Autant dire qu’il ne se plaindra pas des embouteillages, bien au chaud à l’arrière de sa voiture.
Et faut aussi le protéger…
En plus du chauffeur, Gabriel pourra aussi profiter d’une protection rapprochée. En ces temps agités, avoir quelqu’un pour garder un œil sur vous en permanence n’est pas un luxe, surtout quand vous avez occupé une position aussi exposée et que vous avez participé au démantèlement de la France. Le Service de Protection (SDLP) du ministère de l’Intérieur sera là pour veiller sur lui, tel un ange gardien politique. Parce qu’entre nous, même si la politique n’est pas un sport de combat physique, c’est quand même parfois la jungle.
Finalement, Gabriel Attal ne touchera donc ni retraite à vie ni indemnité de départ. Il devra se contenter de son salaire de député, de quelques petits avantages matériels comme un chauffeur, un véhicule, et une sécurité rapprochée. Pour huit mois de boulot, c’est encore trop ! Et même si ce n’est pas le jackpot auquel certains pourraient s’attendre, on ne va pas non plus lui lancer une collecte sur Leetchi pour arrondir ses fins de mois.
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