Chers fanatiques de la grammaire, de l’orthographe et de la conjugaison française, voici venus les amoureux de la conjugaison approximative. Ces héros de la syntaxe perdue qui, d’un simple “croivent” lâché en pleine conversation, te font perdre foi en l’humanité. Il y a les fautes discrètes, celles qui passent inaperçues, et puis il y a les crimes contre la langue française, ceux qui te font grincer des dents comme si on venait de t’arracher une molaire sans anesthésie.
Le top 3 des pires abominations linguistiques
- “Moi, je croive que…” (Non, Michel, TOI tu crois, et NOUS, on prie pour ton cerveau.)
- “Il faut que tu croye en toi.” (Il faut surtout que tu crois en Bescherelle, mon ami.)
- “Si j’aurais su…” (Si tu avais su conjuguer, on n’en serait pas là.)
Chaque fois qu’un “croivent” est prononcé, un prof de français fait un AVC, et Victor Hugo se retourne dans sa tombe avec la vitesse d’une essoreuse à 1400 tours/minute.
L’origine du mal : L’école ou la fainéantise ?
Alors, d’où vient cette épidémie ?
- L’école mal digérée. Ce sont ceux qui étaient “pas trop fans des cours de français” mais qui aujourd’hui, t’expliquent la vie sur Facebook en charcutant la grammaire comme un boucher bourré.
- Le langage oral qui déteint. Parce que, forcément, quand tu entends “ils croivent” depuis l’enfance, tu finis par penser que c’est correct.
- La flemme pure et dure. Parce que faire l’effort de parler correctement, c’est trop demander à certains cerveaux en économie d’énergie permanente.
La justification bancale
Si, par malheur, tu oses reprendre un adepte du “croivent”, voici ce qui arrive :
- “Oh ça va, t’as compris quand même !” (Oui, mais c’est pas une raison pour parler comme un pigeon dyslexique.)
- “C’est pareil, c’est qu’un mot.” (Non, et c’est pas “qu’un mot”, c’est un attentat à la grammaire.)
- “Les règles de français, c’est trop compliqué.” (Non, c’est juste qu’apprendre trois conjugaisons, c’était trop d’effort entre deux vidéos TikTok.)
Le Verdict ?
Que faire face à ce désastre ?
- Accepter la déchéance et pleurer en silence.
- Répondre avec un sourire crispé et un léger tic nerveux.
- Offrir un Bescherelle, dans l’espoir d’un miracle linguistique.
Mais soyons réalistes : les gens qui “croivent” ne changeront jamais.
Et c’est bien ça, le plus tragique.
Discover more from baskroom.fr
Subscribe to get the latest posts sent to your email.