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Aéroport de Biarritz-Pays Basque : Cap vers de nouveaux horizons en 2025




On dirait qu’à l’aéroport de Biarritz, le radar clignote vert pour une année pleine de promesses. Après une légère perte d’altitude en 2024 – avec un trafic passagers en baisse de 5,5 %, soit 918 000 voyageurs enregistrés – la plateforme se remet en ligne droite pour 2025. Au programme : nouvelles destinations, initiatives écoresponsables et une stratégie bien huilée pour redorer ses ailes. En d’autres termes, la tour de contrôle annonce du mouvement !

Avec une activité retrouvant 86 % de son niveau pré-COVID, 2024 n’a pas été un crash, mais elle n’a pas non plus permis de voler à pleine puissance. Paris-Charles-de-Gaulle a déserté l’horizon, laissant certains voyageurs un peu en panne sèche. Heureusement, l’international a fait office de soufflerie, notamment grâce aux lignes flambant neuves vers Édimbourg et Milan (merci Ryanair), boostant le trafic de ce segment de 17 %.

Pour autant, sur le tarmac, ça tournait au ralenti : 8 239 vols commerciaux, soit un petit -5 %. Mais ne tirons pas la sonnette d’alarme. L’aéroport garde le cap avec 21 destinations directes et 10 compagnies fidèles au poste.

2025 : Décollage imminent avec de nouvelles lignes

Destination Amsterdam ? Affirmatif ! En avril, KLM posera ses roues sur le tarmac biarrot, ouvrant un accès direct aux tulipes néerlandaises, aux coffee-shops, aux péripatétiputes (merci Padovani)… et au fameux hub de Schiphol pour des correspondances à gogo. Côté Méditerranée, Transavia reliera Biarritz à Bastia, tandis qu’Air France vous embarquera pour Figari. De quoi faire un détour en Corse sans escalader des montagnes.

Mais ce n’est pas tout : EasyJet muscle ses vols vers Mulhouse, et Marseille reste à la carte estivale grâce à Transavia. La plateforme table ainsi sur 950 000 passagers en 2025, et on ne va pas lui couper les ailes.

L’écologie dans le cockpit : Aéroport en mode vert

Si les avions ont du mal à carburer à autre chose qu’au kérosène, l’aéroport de Biarritz, lui, veut verdir ses pratiques. Une enveloppe de 23 millions d’euros sur dix ans prévoit des projets aussi verts que l’herbe basque (et croyez-nous, il y en a) :

Ajoutez à cela une pincée de transition énergétique, et vous obtenez un aéroport qui vise la durabilité sans perdre de vue ses performances. Décidément, on met les gaz sur l’écoresponsabilité.

Un aérogare tout confort pour des décollages en douceur

Avec 5 millions d’euros déjà dépensés en 2024 pour réaménager l’aérogare, les passagers peuvent enfin souffler. Au menu ? Des zones d’enregistrement plus spacieuses, un contrôle de sûreté optimisé, et un confort qui ferait presque passer une attente pour un plaisir.

Et ce n’est qu’un début ! Une zone sud sera développée pour diversifier les activités, histoire de ne pas mettre tous ses œufs dans le panier des billets d’avion. Un pari audacieux pour se prémunir des trous d’air économiques.

Réacteurs en sourdine

S’il est une chose que l’aéroport ne veut pas faire, c’est se mettre les riverains à dos. Limitation des décibels et développement équilibré : le tout vise à préserver ce qu’on appelle pudiquement “l’acceptabilité”. Parce que sans elle, l’aéroport risque de finir en vol stationnaire.

L’aéroport de Biarritz semble prêt à redorer ses galons. Avec ses nouvelles routes, ses projets écolos et ses efforts pour arrondir les angles avec les voisins, il prouve qu’on peut viser les étoiles tout en gardant les pieds sur terre. Ici, à Biarritz, le ciel n’est pas la limite, mais bien le point de départ !

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