Y’a eu du grabuge sous les nuages ! Mardi 24 juin au soir, le Pays basque s’est pris une sacrée rincée venue tout droit d’Espagne. Vers 22h40, les cieux ont vrillé leur disjoncteur, envoyant 347 éclairs se crasher façon feu d’artifice sous acide. Résultat des courses : une trentaine d’interventions pour les pompiers en nage, 1 000 foyers privés de jus au petit matin et des bagnoles qui ressemblent à des boîtes de conserve après la baston de grêle à Bayonne. Cerise sur le bouchon : les plages ont été bouclées pour cause de cocktail bactérien. La fête à la méduse, mais sans le fun.
Bidart, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz, même tarif : drapeau violet, comme si les vacances partaient en RTT forcée. À Biarritz, les festivaliers du cinoche « Nouvelles vagues » ont failli mater les films avec les palmes aux pieds : le Royal a pris l’eau au sous-sol, ambiance salle de projection subaquatique. Même les égouts sont sortis faire coucou, inondant une agence immobilière (comme un message karmique pour les loyers stratosphériques ?).
Les bourrasques ont fait voler les branches comme des frisbees énervés. Sur le BAB, ça tombait dru et dru, jusqu’à 115 km/h dans les dents côté Biarritz. Et attention, c’est pas fini : mercredi 25 juin, rebelote. Grêle, éclairs, tôle froissée entre Hasparren et Peyrehorade… le Pays basque a beau avoir du caractère, là, c’est la météo qui a fait la loi. En attendant le retour du soleil, on garde les bottes et on branche pas trop de trucs, au cas où.
Discover more from baskroom.fr
Subscribe to get the latest posts sent to your email.