Petite et Grande Histoire de l’Amérique Latine, Jean Chalvidant




Notre chroniqueur littéraire Fiodor, chat érudit par excellence, s’est juché sur les genoux de Jean Chalvidant, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, et entre deux ronrons, a joué les intervieweurs. En exclusivité, voici les réponses de l’auteur.

Fiodor : Ceci est le tome 2 de votre livre, que trouve-t-on dans le 1er ?

Jean Chalvidant : Cher Fiodor, dans le premier, j’aborde l’histoire de l’Amérique centrale, qui englobe le Mexique (qu’on le veuille ou pas), le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, Panama, le Salvador, le Costa Rica, Cuba et la République dominicaine. Une sorte de promenade politique, littéraire et artistique, dans laquelle sont relevés le rôle des pères de la patrie, les dictateurs, une espèce ici prolifique, tout comme les canailles qui ont ruiné leur pays.

Fiodor : Et dans ce tome 2 ?

J.C. : C’est la suite logique, dirigée cette fois vers les pays d’Amérique latine : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Equateur, Paraguay, Pérou, Uruguay et Venezuela. On y trouve le même nombre de butors et de figures historiques. 520 pages denses, dans lesquelles je crois qu’on apprend beaucoup, car je suis autant attaché à la grande histoire qu’à la petite, qui souvent l’explique.


Fiodor : On vous avait quitté plutôt intéressé par les thèmes de l’Espagne ou du Pays basque, pourquoi ce changement de continent ?

J.C. : Mon intérêt persiste mais depuis une dizaine d’années, il ne se passe pas grand-chose de passionnant en Espagne. Le personnel politique est médiocre et l’encéphalogramme est bien plat. Je reste aux aguets, lis chaque jour une dizaine de journaux et sites de la Péninsule. Mais rien qui ne me décide à reprendre la plume sur ce sujet. J’attends.

Fiodor : Vous vivez au Mexique, quel regard portez-vous sur la politique de ce pays ?

J.C. : Comme j’y vis, et que ce pays a été bien aimable de m’accueillir, j’évite de donner mon avis sur le pays aztèque. Un dilemme, parce qu’il y a énormément à dire, en particulier sur ses dirigeants et la ligne politique, sinueuse et bien illisible. Ainsi, il y a beaucoup à révéler sur les liens entre cartels et politiciens…


Fiodor : Où se procurer votre livre ?

J.C. : Via le site de l’éditeur, EMA Editions, sinon partout, Fnac, Amazon etc. Encore que le mieux serait de le commander chez le petit libraire du coin. Il faut soutenir ces artisans de l’ombre.


Fiodor : La question « miaou » que j’ai oublié de vous poser et à laquelle vous vouliez absolument répondre ?

J.C. : Je vous vois venir. Quel sera le prochain ? J’hésite encore et c’est le meilleur moment de la vie d’un livre et d’un auteur. Très certainement, je vais me lancer dans un roman historique (je suis très influencé par mon auteur favori, Arturo Pérez Reverte.) Et sur fond… d’Amérique latine, bien sûr !


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