Biarritz se prépare à enfiler ses plus belles runnings et à chauffer l’asphalte : la 4e édition du Marathon International de Biarritz – Pays Basque déboulera plein pot le dimanche 4 mai 2025. Et nouez bien vos lacets, parce que cette année, c’est du lourd : 15 000 coureurs attendus sur la ligne de départ, toutes épreuves confondues. Oui, oui, quinze mille bipèdes prêts à transpirer en cadence, du marathon intégral au 12 km pépère, en passant par le semi-marathon qui devrait, une fois de plus, être la course reine
Quand Jean-Louis Salha, président du Biarritz Olympique Omnisports, a lancé l’idée du marathon en 2021, il rêvait peut-être d’un petit footing dominical amélioré. Résultat : quatre ans plus tard, c’est un événement XXL qui fait courir la ville, les communes voisines et les réseaux sociaux. L’objectif de 3 000 participants la première année ? Dépassé à toute berzingue. Aujourd’hui, c’est 15 000 runners qui débarquent avec leurs baskets, leur sueur et leur soif de chrono.
Le plus beau dans l’histoire ? Ce marathon, en plus de faire chauffer les mollets, fait tourner les finances du BO Omnisports et de ses sections. “Le sport ne peut plus vivre uniquement de subventions. Avec ce marathon, on a trouvé une locomotive qui tracte tout le train associatif”, se félicite l’adjoint aux sports de Biarritz, Xavier Délanne. En somme, courir pour survivre (financièrement), c’est aussi ça l’esprit BO.
Des nouveautés qui font transpirer… d’émotion
Pour éviter les coups de chaud — au sens propre comme au figuré — les organisateurs n’ont pas couru après les idées, ils les ont rattrapées au sprint. Voici les 5 nouveautés à ne pas rater cette année :
1. Le peloton s’élargit (et les bras bénévoles aussi)
Plus de monde à la course = plus de logistique = plus de t-shirts fluos pour guider la foule. Cette année, il faudra au moins 850 bénévoles pour gérer la fête. Dossards, ravitaillement, orientation, câlins de fin de course (optionnels) : ils seront partout. D’ailleurs, une petite sauterie post-marathon leur est dédiée. Histoire de recharger les batteries avec des chips et du rosé plutôt qu’avec des gels énergétiques.
2. La remise des dossards passe à la vitesse supérieure
Exit les files d’attente qui font transpirer avant même d’avoir couru. Grâce à Decathlon et Leclerc Anglet, les dossards peuvent désormais être récupérés en avance. Et du côté de la Halle Iraty, les organisateurs ont doublé, voire triplé, les postes de distribution. Bref, la paperasse, c’est fini. Place au cardio.
3. Inclusivité sur la ligne de départ
Cette année, le marathon sort le grand jeu niveau inclusion : coureurs en fauteuil, joëlettes, signalétique bilingue (français/euskara), et formation en langue basque pour les bénévoles qui le souhaitent. “Zatoz korrika!” devient le nouveau cri de ralliement. L’initiative est soutenue par Handisport Pays Basque et Handi BO. Et franchement, ça, c’est beau comme une ligne d’arrivée franchie main dans la main.
4. Bye bye les insolations
L’année dernière, certains ont failli fondre sur le bitume à midi tapante. Du coup, les départs sont avancés à 8h30. Oui, ça pique un peu, mais c’est pour la bonne cause (et vos neurones). Et pour éviter de se transformer en merguez à mi-parcours, des points d’eau supplémentaires ont été ajoutés, notamment au phare de Biarritz. L’hydratation, c’est la clé. Le bronzage, c’est secondaire.
5. Écoresponsabilité au taquet
Le marathon de Biarritz continue de jouer dans la cour des grands du green : rampes à eau, citernes, navettes pour limiter les voitures, village écolo animé par la Water Family, et tri des déchets. On court sans laisser de traces, sauf celles des semelles sur le sable. Même la planète valide.

Un parcours qui claque
Ce n’est pas qu’une course, c’est une carte postale en mouvement. De l’église Sainte-Eugénie au rocher de la Vierge, en passant par les spots de surf mythiques (Côte des Basques, Miramar, Marbella…), le parcours traverse six kilomètres de front de mer, monte jusqu’au phare (bonjour les cuisses), flirte avec les palaces et s’égare dans les villages voisins comme Arcangues, Bassussarry, Arbonne et Bidart. Autant dire que ça sent bon la sueur ET les embruns.
Côté parité, le marathon pur jus reste une affaire de mollets masculins (2/3 d’hommes), mais le semi-marathon et les 12 km affichent une inversion de tendance, avec une majorité de femmes dans le peloton. La preuve que les filles n’ont pas besoin d’un prince pour chausser les baskets.
Des idées plein les godasses
Et comme les organisateurs ne comptent pas s’arrêter là, les projets fusent à la vitesse d’un sprint final :
- un départ depuis le phare l’année prochaine ? Ambiance carte postale à l’horizon.
- un trail nocturne dans les rues de Biarritz ? Ça va courir sous les étoiles, lampe frontale sur le front.
- un événement sur deux jours pour mieux répartir les courses ? Le week-end va ressembler à un stage commando, mais version joyeuse.
Des bénévoles qui méritent une médaille (et plus si affinités)
Entre les associations solidaires (coucou France Alzheimer et Ladies’ Circle 99), les retraités en gilet jaune fluo, les jeunes motivés par une ligne sur leur CV, les copains de galère et les passionnés de l’ambiance, c’est toute une ville qui se mobilise. Et franchement, sans eux, ce marathon ne serait qu’un long jogging mal fléché.
Avec pour slogan “Prenez la bonne vague”, le Marathon de Biarritz 2025 vous invite à surfer sur un océan de transpiration, d’émotions et de paysages à couper le souffle (au propre comme au figuré).
Alors le 4 mai, que vous soyez coureur du dimanche ou métronome du chrono, ramenez vos mollets, votre bonne humeur et votre crème solaire (mais pas trop tard, ça part à 7h du mat). Et souvenez-vous : c’est pas la ligne d’arrivée qui compte, c’est le chemin… et les frites à l’arrivée.
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