C’est reparti chaque lundi soir, vous pouvez regarder “L’Amour est dans le pré” version 2024, ou comment mélanger tendresse rurale et rebondissements dignes d’une telenovela, le tout sur fond de tracteurs ronronnants et de chants de poules exotiques. Oui, cette saison, la célèbre émission a encore frappé, et pour notre plus grand plaisir, elle continue de nous offrir des moments croustillants entre champs et foin fraîchement coupé. Prêt(e) pour un tour d’horizon aussi hilarant qu’irrésistible ? Enfilez vos bottes, c’est parti !
Parlons d’abord des héros de cette saison : les agriculteurs. Si vous pensiez qu’être éleveur de volailles ou récolteur de sel était déjà assez pittoresque, que dire alors de Manuela, ancienne notaire reconvertie en éleveuse de poules d’ornement ? Oui, difficile à avaler, des « poules de luxe ». À croire qu’on se rapproche doucement de la haute-couture agricole. Peut-être pour un prochain spin-off : « Le défilé de poules dans le pré » ? Mais ne vous y trompez pas, sous leurs airs atypiques, ces candidats sont tous attachants. Il y a Gilles, dit Gillou, qui après une semi-retraite dans sa ferme à polyculture, fait danser ses prétendantes au son de la techno (parce que oui, chez lui, l’amour se déclare à coups de boum-boum nocturne), et puis Valentin, 26 ans, éleveur timide, pour qui le mot « séduction » semble aussi lointain que le bout de son champ.
Bataille d’egos et soupe à la grimace
Mais, bien sûr, que serait « L’Amour est dans le pré » sans ces fameux speed-datings où les prétendantes montrent ce qu’elles ont dans le ventre – ou pas. Prenons le cas de Gilles (encore lui), dont les deux prétendantes, Marie et Isabelle ont rapidement fait monter la sauce. L’une refuse de mettre les pieds dans la cuisine, l’autre s’y plonge avec la passion d’un Masterchef raté. Et quand l’atmosphère devient tendue, Gillou sort son enceinte et fait monter la techno. Parce que visiblement, rien de tel qu’un bon mix électro pour résoudre les conflits d’ego dans le pré.
Certains candidats cette saison ont un talent presque divin pour éviter de prendre des décisions. Prenez Brice, saunier et ancien prof de tennis (oui, il fait dans le sel après avoir fait des revers). Le pauvre est tellement timide qu’il en devient presque un fantôme face à ses prétendantes. Quant à Stéphane, il s’est attiré les foudres de la toile avec ses critères un peu trop sélectifs. C’est bien simple, il a plus de check-lists qu’un agriculteur n’a de brebis ! Visiblement, dans le pré, l’amour ne se cultive pas aussi facilement que des carottes.
Les dames… Pardon les drames
Évidemment, pas de saison de “L’Amour est dans le pré” sans quelques mélodrames dignes des plus grands soap operas. Le plus marquant cette année ? Pascal, surnommé Bobosse (on vous laisse deviner pourquoi), qui après avoir lutté contre ses démons personnels (alcoolisme, surmenage), cherche à tourner la page et trouver l’amour. Un scénario classique, certes, mais qui fonctionne toujours aussi bien avec les téléspectateurs avides de rédemption sous un ciel campagnard. Mais tout cela n’est rien comparé à la surprise du siècle : Christophe, vigneron quinquagénaire, décide de sortir du placard et d’assumer son homosexualité devant la France entière, bouleversant les codes de l’émission. Coup de tonnerre dans le bocage !
Sinon, on tombe toujours sur des séquences insolites, comme Karell qui installe la friteuse par-terre et dehors ! N’oublions pas le red flag de Ludovic : “Ah, une femme indépendante, c’est non !”, ou encore Stéphane qui pense que sa prétendante habite aux Philippines dans les îles, alors qu’elle lui a dit “j’habite à Phalempin au sud de Lille… Bref, il y a de la matière pour faire une saga.
Enfin, que serait cette saison sans la touche inimitable de Karine Le Marchand ? Elle est là, fidèle au poste, pour apaiser les tensions, distribuer des conseils pleins de bon sens (et de sous-entendus) et surtout remettre les candidats sur le droit chemin de l’amour… ou les aider à mieux monter leurs dam… dossiers à la Chambre d’Agriculture, qui sait ?
En bref, la saison 2024 de « L’Amour est dans le pré » continue de nous offrir ce cocktail unique de romantisme maladroit, de rivalités cocasses et de moments d’émotion qui, avouons-le, nous font rester scotchés devant notre écran. Alors, prêt à plonger dans ce monde où les coqs ne chantent pas qu’au lever du soleil ? Parce que l’amour, lui, n’attend pas.
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