Biarritz se mue en Sherlock Holmes du logement

Si vous pensiez que la chasse à la truffe était l’activité favorite des basques, ben c’est perdu ! À Biarritz, c’est plutôt la chasse aux fraudeurs immobiliers qui est en vogue. La mairie, plus déterminée qu’un surfeur en quête de la vague parfaite, traque sans relâche les locations saisonnières illégales. Armée d’un règlement musclé, entré en vigueur en mars 2023, elle scrute chaque annonce en ligne, telle une détective méticuleuse, prête à débusquer la moindre irrégularité

Depuis quelque temps, Biarritz ne fait plus dans la dentelle. C’est à grands coups de textes de loi que la municipalité a décidé de sévir contre les propriétaires qui jouent un peu trop avec les règles. L’objectif ? Freiner l’explosion des locations touristiques au détriment des habitants. Avec une augmentation de 130 % des offres de meublés, la ville a vu rouge. Résultat : les fraudeurs risquent jusqu’à 100 000 euros d’amende.

Maud Cascino, adjointe à l’urbanisme, a annoncé clairement que la municipalité allait mettre la pression et ne pas lâcher. Vous savez, un peu comme ces chiens de chasse qui n’abandonnent jamais leur proie. Et pour cause, depuis juillet, la mairie a franchi une nouvelle étape en assignant en justice un propriétaire qui jouait au Monopoly avec deux appartements, en prétendant être une société. Pas de bol pour lui, la mairie n’est pas tombée dans le panneau, et le gusse fera face à un juge en février 2025.

Un Airbnb, ça passe, deux, ça casse

Les autorités de Biarritz ne veulent pas s’en prendre à ceux qui louent gentiment leur résidence principale pour payer les vacances d’hiver. Non, ce qu’elles visent, ce sont les propriétaires qui transforment la location saisonnière en véritable business. Ces derniers sont désormais sous surveillance, et pas qu’un peu ! La cellule dédiée de la mairie passe chaque annonce au peigne fin. Alors, pour les malins qui croyaient pouvoir contourner les règles, préparez-vous à recevoir un courrier ou peut-être même la visite des services de Maud.

Et pour ceux qui se disent que 100 000 euros d’amende, c’est une blague, mauvaise idée. Avec la crise du logement qui bat son plein dans la région, la mairie de Biarritz a décidé de sortir l’artillerie lourde. Elle n’a pas l’intention de laisser la situation empirer, surtout avec la multiplication des offres sur Airbnb et consorts.

Face à l’ampleur de la tâche, la mairie n’a d’autre choix que de jouer les gendarmes zélés. Et tant pis si cela fait grincer quelques dents. Pour les Biarrots, c’est une question de survie : trop de locations saisonnières, et ce sont les locaux qui trinquent, contraints de chercher un toit ailleurs. Alors, avis aux fraudeurs, on ne rigole plus avec les règles. La mairie vous a à l’œil, et elle ne compte pas lever le pied de sitôt.

Bref, à Biarritz, si vous comptiez jouer les hors-la-loi de l’immobilier, il est peut-être temps de revoir votre business plan et de respecter la loi. À moins que vous ne soyez prêt à affronter un duel judiciaire à 100 000 euros l’entrée… L’anarchie dans la location immobilière, c’est fini. Ici, c’est la mairie qui fait régner l’ordre !