Quand la flamme olympique a illuminé Paris en 2024, personne n’aurait deviné qu’un certain Snoop Dogg allait faire planer les Jeux, littéralement. Vous avez bien lu, le rappeur californien, grand ambassadeur de la West Coast, est devenu le commentateur vedette de la chaîne américaine NBC pour les Jeux Olympiques. Et le résultat ? C’est comme si quelqu’un avait saupoudré une bonne dose de « g-funk » sur la plus prestigieuse des compétitions sportives
Pour ceux qui se demandent ce que le maestro du rap a à faire avec les JO, laissez-moi vous rappeler une chose : Snoop Dogg a toujours su tirer son épingle du jeu, peu importe l’arène. Ses analyses décontractées, saupoudrées de références culturelles et de jeux de mots dignes des meilleures punchlines, ont conquis les téléspectateurs américains. Imaginez Snoop commentant un match de badminton avec le même aplomb que lorsqu’il lâche un freestyle en studio.
Dès janvier 2024, le rappeur de Long Beach a annoncé la couleur en partageant sur ses réseaux sociaux une vidéo où il se trémoussait devant la Tour Eiffel, un joint imaginaire à la main. Une manière de dire : « Paris, prépare-toi, j’arrive ! » Et quand Snoop arrive, il ne vient pas en touriste. Il avait préparé son rôle avec la même précision qu’un sprinter avant la ligne de départ. Entre cours de français donnés par sa petite-fille Cordoba et sessions de dégustation culinaire avec son acolyte de toujours, Martha Stewart, Snoop a prouvé qu’il prenait son nouveau job très au sérieux… enfin presque.
Snoop Dogg, un commentateur qui a du flow
Le choix de NBC d’engager Snoop Dogg pour commenter les JO avait de quoi surprendre. Après tout, confier le micro à un gars qui a passé la moitié de sa vie à rapper sur la vie de gangster, c’était un pari risqué. Mais NBC a vu juste. La star du rap, qui avait déjà fait des étincelles avec Kevin Hart lors des JO de Tokyo, a réussi à faire grimper les audiences en transformant chaque épreuve en un véritable show. Vous imaginez Snoop donner des conseils sur le tir à l’arc ? C’est pourtant ce qu’il a fait, entre deux blagues sur les compétences de Robin des Bois.
Son influence est telle que même les athlètes semblent plus détendus en sa présence. Quand Simone Biles, l’incontournable gymnaste américaine, a repéré Snoop dans les gradins, elle s’est lancée dans une chorégraphie improvisée, saluée par une série de « crip-walks » depuis sa tribune. Et oui, même la gymnastique a pris un air de « block party » avec Snoop dans la place.

Quand le rap devient le héro olympique
Mais Snoop ne s’est pas contenté d’être un simple commentateur. Il a aussi enfilé le costume d’ambassadeur du bonheur, comme l’a si bien dit Molly Solomon, productrice exécutive des Jeux pour NBC. En plus de ses talents d’analyste, Snoop a donné des cours d’escrime, a tenté de suivre les traces de Michael Phelps dans la piscine et a même touché un ballon avec LeBron James. Tout ça en gardant son style unique, ce petit je-ne-sais-quoi qui fait que même en parlant de « doping », on reste scotché.
Et parce que Snoop Dogg ne fait jamais les choses à moitié, il a aussi participé au relais de la flamme olympique à Saint-Denis. En portant la torche, il est devenu, pour quelques minutes, le visage et la voix de la paix, un exploit pour quelqu’un qui est plus souvent associé à des paroles de rue qu’à des messages de fraternité. Et pourtant, il l’a fait avec une classe qui lui est propre, déclarant sur les réseaux sociaux qu’il avait accompli « quelque chose aujourd’hui ».
De l’escrime au dressage : Snoop Dogg en freestyle
Snoop ne s’est pas arrêté à la simple observation des épreuves. À chaque discipline qu’il a essayée, il a apporté sa touche personnelle. Lors des épreuves de dressage au château de Versailles, il a rejoint son amie Martha Stewart pour admirer Suppenkasper, le cheval favori du champion américain Steffen Peters. Qui aurait cru que Snoop Dogg, grand amateur de « crip-walk », trouverait un équivalent chez un cheval de dressage ? Ce moment a tellement marqué l’artiste qu’il a décidé de s’exercer à prononcer « dressage » en français. Le résultat ? Disons que c’était aussi gracieux que Suppenkasper en plein numéro, mais avec un accent bien californien.
En somme, Snoop Dogg a prouvé qu’il était plus qu’un simple rappeur. Il a réussi à donner un nouveau souffle aux Jeux Olympiques, transformant ce qui aurait pu être une simple couverture télévisée en un véritable festival de bonne humeur. Les fans ne s’y trompent pas. Si certains étaient sceptiques quant à son rôle de commentateur, il est désormais clair que Snoop a su conquérir un public bien plus large que celui du hip-hop. Et qui sait, peut-être que lors des prochains JO, on le verra non seulement commenter, mais aussi participer, au moins dans son esprit.
Parce que, soyons honnêtes, avec Snoop Dogg aux commandes, même le marathon semble être une simple promenade de santé, un moment de détente, avec en fond sonore les meilleurs beats de la West Coast. Paris 2024 restera gravé dans les mémoires, non seulement pour les exploits sportifs, mais aussi pour le charisme décalé d’un rappeur qui a su imposer son « swag » dans l’histoire olympique. On ne sait toujours pas si la torche olympique… Il l’a fumée.
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