Le CAC 40 monte en flèche et le Dow Jones rafle la médaille d’or olympique

Cette semaines les marchés boursiers européens ont décidé de nous offrir une fin de semaine qui ferait pâlir d’envie un feu d’artifice du 14 juillet. L’indice CAC 40, ce héros national, a bondi de 0,63 % sur la semaine, finissant à un triomphant 7724,32 points

L’EuroStoxx 50, ne voulant pas être en reste, a suivi le mouvement avec une hausse de 1,49 %, atteignant 5050,38 points. Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, le Dow Jones, toujours prêt à faire le spectacle, a grimpé de 0,79 % pour franchir la barre mythique des 40 000 points, inscrivant ainsi un nouveau record historique. Juste une question : Est-ce qu’on vit dans le même monde ?

L’été de tous les réveils économiques

Les marchés européens ont retrouvé leurs couleurs, comme si l’été et les annonces de la Fed avaient agi comme un coup de baguette magique. En effet, les investisseurs, tels des enfants impatients, anticipent une baisse des taux de la Fed en septembre, ce qui a boosté leur moral et les cours des actions. Hier, la grande nouvelle a été les chiffres de l’inflation américaine. Surprise ! Ils sont sortis plus faibles que prévu pour juin, enregistrant leur plus faible hausse annuelle. Voilà de quoi alimenter les espoirs d’une baisse des taux. Elles sont gonflées les bourses !

Ce vendredi, les prix à la production aux États-Unis ont augmenté de 2,6 % en juin par rapport à l’année précédente, dépassant les attentes de 2,3 %. Les prix, hors alimentation et énergie, ont grimpé de 3 %, un chiffre également supérieur aux prévisions. Et pour ajouter un peu de piment, l’indice de confiance des consommateurs américains est tombé à 66 en juillet, en dessous du consensus de 68,5. On dirait que les Américains ne sont pas totalement convaincus.

France : Inflation en mode pause, politique en mode énigme

Chez nous, en France, l’inflation a légèrement ralenti en juin, atteignant 2,2 % sur un an. Pas de quoi faire des étincelles, mais c’est toujours ça de pris. Le flou politique reste présent après les élections législatives du 7 juillet, mais comme dirait Pierre Beniguel de TwentyFour AM, “Macron devra faire un compromis avec la gauche“. On se demande ce que cela va donner, mais une chose est sûre, on risque de voir des étincelles sur la scène politique.

Sur le marché des taux, le rendement du Bund allemand à 10 ans a gagné 3,2 points de base à 2,5 %, et son homologue français a augmenté de 2,4 points de base à 3,15 %. Une petite danse des pourcentages qui ne passe jamais inaperçue.

Les banques américaines ont également fait leur show ce vendredi. Si Citigroup et JP Morgan ont dévoilé des profits en hausse au deuxième trimestre, Wells Fargo a décidé de jouer les trouble-fêtes en décevant les attentes. En France, BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole ont terminé la journée dans le vert, prouvant que nos banques savent aussi tirer leur épingle du jeu.

Enfin, à Paris, Kaufman & Broad a réussi à tirer son épingle du jeu malgré un marché immobilier difficile. Une performance qui mérite bien un petit coup de chapeau. Pour résumer, quand on voit la situation géopolitique, les guerres aux quatre coins de la planète et l’inflation qui ruine les pauvres citoyens, on a tendance à se dire qu’ils ont des couilles les investisseurs pour faire grimper les indices…

Voilà, chers lecteurs, les aventures de nos indices boursiers cette semaine. En espérant que la prochaine nous réserve autant de surprises et de rebondissements !


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