Macron et Hidalgo sont-ils prêts à faire un petit bain de mer… E.Coli pardon ? Ils fanfaronnaient il y a encore quelques jours mais aujourd’hui ils doivent serrer les fesses, encore que… une de plus ou de moins n’entachera pas plus la raie publique
Imaginez-vous, athlète de l’équipe de France de nage en eau libre, prêt à affronter les courants et l’étron de la Seine, seulement pour découvrir que ce fleuve mythique est devenu une gigantesque soupe bactérienne. Eh bien, c’est exactement ce qui se passe à quelques semaines des Jeux olympiques de Paris 2024. Les pluies abondantes de mai ont fait des ravages, transformant l’eau de la Seine en un cocktail douteux qui restera dans les annales. Le débit du fleuve est maintenant tellement fort qu’il pourrait rivaliser avec celui des chutes du Niagara, rendant tout entraînement impossible.
Quand la Fédération nage en eaux troubles
La Fédération française de natation, après avoir bataillé pour obtenir une autorisation de baignade dans la Seine, a dû annuler les séances d’entraînement prévues pour le 10 juin. Après des mois de négociations et de planifications, l’équipe de France doit maintenant trouver un nouveau plan d’entraînement. “Tout ça pour ça !“, semblent dire les nageurs, qui doivent se contenter des championnats de France mi-juillet à Compiègne. Au moins, l’Oise est plus accueillante, mais recréer les conditions de la Seine ? Pas gagné !
Et voilà, cerise sur le gâteau, Anne Hidalgo avait prévu un plongeon dans la Seine le 23 juin, suivie de près par Emmanuel Macron. Mais avec des niveaux de bactéries aussi élevés que les ambitions de Paris 2024, les deux dirigeants risquent plus une infection qu’une ovation. La mairie de Paris, soucieuse de son image, promet ses propres analyses, mais l’association Surfrider est déjà sur le coup depuis huit mois. Leur verdict ? “Escherichia coli à gogo !” Donc, rien à faire, inutile de se réunir en grosse commission pour mettre le nez dedans.
Conflans-Sainte-Honorine : Un cocktail merdique
Comme si cela ne suffisait pas, un dysfonctionnement du système de pompage à Conflans-Sainte-Honorine a ajouté 50 000 mètres cubes d’eaux usées dans la Seine. De quoi pimenter encore un peu plus les préparatifs olympiques. 2024 est vraiment une annus horribilis ! Le maire de la commune, Laurent Brosse, a porté plainte contre X, espérant que quelqu’un paiera les pots cassés… ou plutôt les pompes cassées. Selon la Ville de Conflans, Suez, le sous-traitant, a connu plusieurs pannes électriques. Résultat des courses : Ben elles pourraient être annulées…
Avec ces incidents en cascade, la question se pose : les athlètes pourront-ils vraiment nager dans la Seine en 2024 ? Pour l’instant, tout le monde serre les fesses en espérant que le jour J ne se transforme pas en champ de coproculture. Les spectateurs risquent de voir plus de nageurs esquiver des déchets flottants que de battre des records. Peut-être que Paris 2024 devrait envisager des médailles pour la meilleure esquive d’obstacles aquatiques ?
La grande évasion des toilettes flottantes
Michel Riottot, de France Nature Environnement Île-de-France, explique que certains immeubles et péniches ne sont même pas raccordés au tout-à-l’égout. Super ! On va pouvoir mettre en scène « la Selle en Seine » Résultat : des eaux de toilettes se déversent directement dans la Seine et la Marne. On se croirait dans un mauvais épisode de “Cauchemar en Cuisine”, version fleuve.
Si les autorités ne trouvent pas une solution rapide, les Jeux olympiques de Paris risquent de devenir les Jeux de la Grande Pataugeoire. Les athlètes pourraient devoir se rabattre sur des piscines municipales ou des cours d’eau moins capricieux. En attendant, Anne Hidalgo et Emmanuel Macron feront mieux de se munir de combinaisons étanches et de gilets de sauvetage avant de plonger tête la première dans ce bourbier olympique. Mieux vaudra éviter la brasse coulée…
Restez connectés pour voir si Paris transformera cette épreuve en triomphe ou en naufrage comique. Ici, on a déjà une petite idée… Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : ces Jeux olympiques resteront gravés dans les annales, et pas seulement pour les exploits sportifs !
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