ZFE : le gouvernement fait marche arrière… mais sans rétro !

Coup de frein brutal à l’Assemblée : les députés ont voté la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE), ce dispositif censé faire tousser moins nos moteurs… et nos poumons. Mais dans les couloirs de la macronie, on ne lâche pas le pot d’échappement si facilement. Trois options sont sur la table pour éviter que le projet ne parte en fumée : un nouveau vote (façon remake avec casting écologiste renforcé, en toute démocratie), un tour de piste en Commission mixte paritaire… ou le joker des Sages du Conseil constitutionnel. Autrement dit : si ça passe pas par l’avant, on tente le demi-tour par l’arrière !

Car derrière cette suppression surprise se cache un sacré pétrin : 3 milliards d’euros de manque à gagner, des subventions européennes qui pourraient filer à l’anglaise, et un gros coup de klaxon envoyé à Bruxelles. Le ministère de la Transition écologique prévient : ça pourrait coûter un bras… ou un pot catalytique. Et comme dirait Tonton Jean-Mi du garage : « tu bidouilles pas la clim’ d’un diesel en marche sans finir enfumé ». Les ZFE, instaurées pour limiter les particules fines et les décès prématurés (40 000 par an quand même), sont peut-être pas sexy, plutôt taxy d’ailleurs, mais elles sauvent des vies et des thunes.

Alors, entre ceux qui trouvent que les ZFE mettent le turbo sur l’exclusion sociale et ceux qui redoutent que la France se prenne un PV géant de l’Europe, le débat patine sévère. Le projet de loi n’est pas encore bouclé, il traîne encore 600 amendements comme un vieux break en montée, mais le gouvernement espère bien que les Sages lui éviteront de finir au fond du caniveau législatif. Une affaire qui pollue autant l’air que l’ambiance… et qui pourrait bien se terminer avec un gros nuage noir sur les aides européennes.


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