Zelensky en mode « diplomatie ou capitulation » pour 2025




Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, ex-maître des planches et désormais stratège en treillis, s’est récemment exprimé sur son plan pour mettre fin au conflit ukrainien en 2025. L’idée ? Laisser tomber le fusil pour attraper la plume. Une pirouette diplomatique qu’il a annoncée samedi 16 novembre, lors d’une interview à la radio ukrainienne. Mais voilà, avec une situation sur le terrain digne d’un champ de mines (au sens propre comme au figuré), des alliés occidentaux qui commencent à compter leurs sous, et un Trump revenu aux commandes à Washington, l’affaire semble aussi bien ficelée qu’un char en panne

Cela commence à puer sévère pour notre ami Volodymyr ! Ce même homme qui faisait autrefois hurler de rire les foules dans des sketchs improbables est aujourd’hui au centre d’un théâtre bien moins drôle. Et, disons-le franchement, les rôles de chef d’État et de grand stratège militaire semblent parfois lui aller comme un casque trop grand.

Depuis qu’il a troqué les costumes à paillettes contre une tenue kaki, Zelensky joue à fond la carte du héros national. Mais certains se demandent si, à force de réclamer des armes et des millions à tout-va, il ne serait pas en train de transformer l’Europe en banquière fatiguée. Après tout, les fonds envoyés à Kiev par les alliés ne se matérialisent pas toujours sur le terrain, et des rumeurs circulent sur des usages pas très catholiques (ni orthodoxes) de ces montagnes de billets.

Diplomatie ou illusion ?

« Nous devons tout faire pour que cette guerre prenne fin en 2025 », martèle Zelensky. Et quand il dit « tout », il ne parle pas de jets de grenades, mais bien de grandes discussions entre messieurs en cravate. Seulement voilà, pour discuter avec Poutine, il faut d’abord un équilibre de forces, et pour ça, il faudrait… des armes. Bref, une boucle sans fin qui rend le rêve diplomatique un brin utopique.

Mais ne soyons pas injustes. Zelensky n’a pas tort de vouloir la paix ; c’est le « comment » qui coince. Face à un Poutine qui avance ses pions sur l’échiquier comme un général un brin sadique, la diplomatie pourrait bien ressembler à une reddition déguisée. Et si Kiev devait céder des territoires, nul doute que ce serait vu comme une trahison par une population ukrainienne épuisée mais farouchement attachée à sa souveraineté.

L’effet Donald « Kiss Cool » Trump

Dans ce contexte déjà explosif, un nouveau joueur vient semer la pagaille : Donald Trump, tout juste réélu. Sa promesse ? Régler le conflit en « 24 heures ». La méthode ? Mystère complet. Un coup de fil musclé à Poutine ? Une partie de golf diplomatique ? On n’en saura pas plus. Bref, on attend le deuxième effet Kiss Cool.

Ce qui est certain, c’est que Trump ne porte pas Kiev dans son cœur. Ses discours sur l’aide militaire américaine sont aussi chauds que l’hiver à Donetsk. Et ça, Zelensky le sait. Si les dollars se font rares, les troupes ukrainiennes risquent de continuer à reculer face à un Poutine qui, lui, ne manque ni de tanks ni d’obus.

Et pendant ce temps, à Moscou, Vladimir Poutine joue la montre. Il négocie ici, il avance là-bas. Avec Olaf Scholz (le chancelier allemand), il a récemment discuté par téléphone : une première en deux ans. De quoi faire monter la tension à Kiev. « Parler à Poutine, c’est ouvrir la boîte de Pandore », fulmine Zelensky. Et il n’a pas tort. Chaque pas en arrière des alliés occidentaux ressemble à une victoire pour le Kremlin. Ursula doit être en plaine crise d’apoplexie…

Un front à la dérive

Sur le terrain, la situation pour les Ukrainiens est… compliquée, pour rester poli. À l’est, les troupes russes avancent, lentement mais sûrement. Les pertes humaines sont colossales des deux côtés, mais l’armée ukrainienne manque cruellement de renforts et de munitions.

Donetsk, Kherson, Zaporijia : des noms qui, pour l’instant, riment davantage avec désespoir qu’avec victoire. Pendant ce temps, le ministère russe de la Défense fanfaronne : deux nouveaux villages pris dans la région de Donetsk. Pour Moscou, c’est un petit pas sur le terrain mais un grand coup de com’ à domicile.

Pour les alliés européens, l’heure est aux comptes. Les caisses ne sont pas infinies, et l’hiver qui approche rappelle à chacun que le gaz russe, ce n’était pas si mal finalement. Avec les opinions publiques qui se fatiguent et les économies en crise, le soutien à l’Ukraine risque de fondre plus vite qu’une bougie à l’église.

Alors, diplomatie ou pas ? Zelensky veut croire à une issue pacifique en 2025, mais les obstacles sont nombreux. Entre un Poutine qui joue les durs, un Trump imprévisible, et des alliés à bout de souffle, l’Ukraine est dans une impasse. Mais attention, Volodymyr : la diplomatie, c’est un art, pas un spectacle comique. Et cette fois, il n’y aura ni standing ovation ni rappel si la fin ne convainc pas.


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