Wall Street : Ça bulle ou ça casse ?




Wall Street est en train d’ajuster ses cravates et de repasser ses chemises pour la dernière séance de la semaine, et tout indique qu’on va frôler la folie douce. Les futures du S&P 500 et du Nasdaq Composite prennent la tangente, avec des +0,36 % et +0,83 % au compteur. Bref, ça sent bon le vert, mais attention aux virages serrés. Entre Broadcom qui fait péter les scores, Boeing qui s’offre un relooking et la Fed qui se prépare à jouer les Père Fouettard, le parquet de Wall Street est à deux doigts de prendre feu… sans parler des nerfs des traders

Broadcom : Quand l’intelligence artificielle devient une mine d’or

Si Wall Street était une série Netflix, Broadcom serait clairement l’épisode que tout le monde attend. La boîte à semi-conducteurs a déroulé un quatrième trimestre comme un rouleau de printemps : croustillant à l’extérieur, juteux à l’intérieur. Résultat ? Un bénéfice net de 4,324 milliards de dollars. Pas mal pour une boîte qui fabrique des puces – et on ne parle pas de celles qu’on trouve dans les canapés.

Avec l’IA en pleine ébullition, Broadcom vend plus que jamais du rêve et des gigaoctets. Les analystes avaient prévu un bénéfice par action de 1,39 $, mais Broadcom leur a claqué un 1,42 $ sous le nez. Trois centimes de plus, c’est peut-être peanuts pour vous, mais à Wall Street, c’est carrément du caviar.

Hier à Wall Street : Le Nasdaq joue les montagnes russes

Hier, le Nasdaq a tenté un coup de théâtre : passer la barre des 20 000 points pour la première fois. Et devinez quoi ? Il l’a fait… avant de redescendre illico à 19 902. Un peu comme un ado qui pique la voiture de papa et cale devant la maison. Pendant ce temps, le Dow Jones a perdu 0,53 % et Adobe a pris une volée mémorable après avoir sorti des prévisions dignes d’une météo bretonne. Heureusement que Warner Bros était là pour remonter le moral des troupes avec une réorganisation surprise.

Quand les chiffres font du trampoline

Les prix des importations aux États-Unis ont surpris tout le monde en novembre : +0,1 % au lieu de la baisse prévue de 0,2 %. En clair, même les importateurs se rebiffent. Ajoutez à ça des inscriptions au chômage plus élevées que prévu et on obtient un joli cocktail explosif. Pas sûr que Powell et la Fed aient envie d’y tremper leurs lèvres, mais ils n’auront pas vraiment le choix la semaine prochaine.

Les VIP de la journée : entre Boeing, Costco et Gilead, ça balance pas mal

Boeing : Charleston, on double la mise !

Boeing a décidé de jouer les mécènes du coin : un milliard de dollars pour moderniser son site en Caroline du Sud et 500 emplois à la clé. Ça fait 10 ans qu’ils y fabriquent des 787 Dreamliner, ces avions tellement modernes qu’ils pourraient probablement nous livrer un kebab de chez feu Papa Piri à 10 000 mètres d’altitude.

Costco : La grande distribution au sommet

Si Costco était une rock star, ce serait celle qui remplit les stades. Avec un chiffre d’affaires de 62,15 milliards de dollars et un bénéfice par action de 4,04 $, la chaîne a fait mieux que toutes les attentes. Son secret ? Des clients prêts à acheter un pack de 144 rouleaux de papier toilette comme si leur vie en dépendait.

Gilead : Transfert de star chez les pharmas

Dans le coin des labos, Gilead Sciences fait la Une avec l’arrivée de Dietmar Berger, ancien médecin-chef chez Sanofi. Si on traduisait ça en foot, ce serait comme si le PSG piquait un entraîneur au Real Madrid. Le gars arrive en janvier et aura la lourde tâche de gérer les portefeuilles virologie, oncologie et maladies inflammatoires. Bon courage, l’ami.

Novavax : 50 millions de raisons d’être content

Enfin, Novavax sourit jusqu’aux oreilles après avoir reçu un joli chèque de 50 millions de dollars grâce à son partenariat avec Sanofi. Leur objectif ? Créer un vaccin deux-en-un pour la grippe et le Covid. Si ça marche, ils pourront bientôt mettre « sauveur de l’humanité » sur leur CV si on occulte les effets secondaires…

La Fed : maître du suspense

Pendant que tout ce beau monde s’amuse, la Fed prépare son grand show des 17 et 18 décembre. Les investisseurs sont pendus aux lèvres de Powell, espérant un discours plus doux qu’un marshmallow fondu. Une hausse des taux ? Une pause stratégique ? À ce stade, c’est aussi imprévisible qu’un chat devant un sapin de Noël.

En guise de clap de fin : Wall Street ou les Feux de l’Amour ?

Broadcom monte sur le podium, Costco emballe la foule, et Boeing rénove sa maison : Wall Street a tout d’un soap opera où les héros changent à chaque épisode. La seule constante ? Les traders, éternels enfants hyperactifs, toujours prêts à dégainer leur souris pour acheter ou vendre.

Alors, ce soir, en trinquant au champagne (ou au café froid, soyons réalistes), une seule question reste : qui sera la star de demain ? Mais après tout, c’est ça Wall Street : un grand bazar où tout peut arriver. Et franchement, c’est pour ça qu’on adore.


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