Et c’est reparti pour un tour ! Ursula von der Leyen, la magicienne des finances floues, des contrats opaques et des décisions discutables, a réussi à décrocher un second mandat à la tête de la Commission européenne. Comment a-t-elle fait ? Grâce à une combinaison de charme, de promesses et, bien sûr, de quelques manigances bien placées. Car, soyons honnêtes, qui d’autre que notre chère Ursula aurait pu transformer un score in extremis en 2019 en un triomphe retentissant cette fois-ci ?
Il fallait bien un miracle pour sauver Ursula. Et ce miracle est venu des écologistes, ces joyeux défenseurs de la planète qui ont décidé, on ne sait trop pourquoi, de soutenir en masse notre héroïne des temps modernes. 45 élus verts, sur un groupe de 53, ont voté pour elle. Peut-être ont-ils été séduits par ses dîners au sommet où elle a promis monts et merveilles pour le Green Deal. Ou bien ont-ils juste voulu s’assurer une place au chaud dans le grand théâtre européen. Qui sait ? On a notre petite idée…
Des ennemis de tous côtés
L’annonce des résultats a été un véritable spectacle. Von der Leyen, prise de court par sa propre victoire, a affiché une expression de surprise digne d’un oscar. Peut-être pensait-elle que ses multiples revirements politiques et ses amitiés douteuses avec certains dirigeants européens auraient eu raison de sa carrière. Mais non ! C’est ça la politique, l’art de retourner sa veste, de dire tout et son contraire en l’espace de deux jours. 401 voix pour, 284 contre, et quelques abstentions pour faire bonne mesure. De quoi la faire passer pour une leader incontestée, du moins sur le papier.
Les Républicains et les Frères d’Italie, eux, n’ont pas mordu à l’hameçon. François-Xavier Bellamy, avec sa détermination farouche, a annoncé haut et fort son opposition, tout comme Nicola Procaccini, qui n’a pas manqué de rappeler les accointances suspectes d’Ursula avec les écologistes. On les comprend. Qui pourrait croire que soutenir von der Leyen serait en accord avec leurs principes ? Une question qui restera sans réponse, car, après tout, la politique européenne est un terrain de jeu où les règles changent plus vite que la vitesse à laquelle Ursula change d’avis.
Des promesses à gogo
Pour obtenir autant de soutiens, Ursula a dû sortir le grand jeu. Elle a promis une réduction des émissions de 90 % d’ici 2040, un “pacte pour une industrie propre”, et même un poste de commissaire au logement. Rien que ça ! Et pour faire plaisir à tout le monde, elle a proposé de tripler le nombre d’agents de la garde-frontières et des garde-côtes européens, histoire de montrer qu’elle pense aussi à la sécurité, tout en restant écolo. Une vraie funambule politique !

Von der Leyen a aussi tenté de jouer sur la carte de la sécurité européenne, promettant des investissements dans la défense et un soutien indéfectible à l’Ukraine. Elle a même proposé un “bouclier européen de la démocratie” pour lutter contre les manipulations de l’information. Commence déjà par être transparente sur les contrats signés avec Pfizer, et tu pourras peut-être « éventuellement » parler de Fake News. Une chose est sûre, cette histoire de SMS manquants nous prouve une fois de plus que la transparence, c’est un vrai bouclier contre la démocratie, surtout quand il s’agit de textos entre amis haut placés. Comme si cela allait convaincre tout le monde que l’Europe, sous sa direction, ne serait plus jamais vulnérable.
Alors, Ursula von der Leyen est-elle la présidente que l’Europe mérite ou simplement celle dont elle ne peut pas se débarrasser ? Une chose est sûre, son talent pour naviguer les eaux troubles de la politique européenne reste inégalé. Avec un mélange de promesses vertes, de magouilles financières et de soutien politique douteux, elle est parvenue à se hisser à nouveau au sommet. Reste à voir combien de temps cela durera avant que le château de cartes ne s’effondre. La justice lui demande déjà des comptes mais si elle est aussi douée que Nono Le Maire, l’affaire va prendre une toute autre ampleur…
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