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Urgences en rade : Saint-Jean-de-Luz monte au créneau

Coup de sirène à Saint-Jean-de-Luz : le service des urgences de la polyclinique locale pourrait bien tirer sa révérence en septembre. Une info qui a fait grimacer le maire Jean-François Irigoyen, tombé de sa chaise comme un patient mal installé. Sauf qu’en lisant bien son communiqué, c’est pas encore la fin du film : la clinique menace juste de ne pas renouveler l’agrément d’urgence auprès de l’ARS. Bref, c’est plutôt du poker médical, avec la carte “pression sur l’Agence” posée sur la table.

Mais le mal est déjà dans les tuyaux : depuis un an, les urgences luziennes jouent à cache-cache le week-end, faute de blouses blanches à l’appel. La préfecture confirme le bazar : entre manque de toubibs et fermetures à répétition, l’électrocardiogramme du service n’est pas au top. Et pendant que les patients comptent les points, le député EHBai Peio Dufau tacle sévère en pleine Assemblée : “la clinique garde les pépettes et bazarde le reste”. Autant dire que l’ambiance est inflammable, même sans alcool à friction.

Résultat : rassemblement prévu vendredi soir à 19h devant la polyclinique. Les élus appellent à se pointer en masse pour dire niet à la médecine low-cost et au service d’urgences façon intermittents du spectacle. “La santé de tous avant les bénéfices de quelques-uns“, martèle le député. Du côté du maire, on fustige une décision aussi brutale qu’un coup de scalpel sans anesthésie. Bref, si la polyclinique continue de jouer à cache-cache, les Luziens, eux, risquent de finir les quatre fers en l’air… sans personne pour les ramasser.

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