Si le Père Noël n’a pas amené de rallye cette année, les marchés financiers ont malgré tout eu droit à leur lot de surprises sous le sapin. En 2024, les indices ont joué aux montagnes russes, entre envolées technologiques et atterrissages économiques brutaux. Plongée dans une année où la bourse a jonglé entre paillettes et casse-têtes
CAC cacahuète et Nasdaq superstar
Quand on regarde dans le rétro de 2024, c’est clair : le CAC 40 a pédalé dans la semoule, terminant l’année en baisse de 2 %. À croire que les investisseurs ont rangé leurs euros sous le matelas au lieu de les injecter dans les entreprises tricolores. Pendant ce temps, le Nasdaq, lui, a sorti le champagne : +28 % sur l’année, porté par les stars de la tech et les folies de l’intelligence artificielle. Nvidia, Microsoft et Apple ? Des machines à cash qui feraient rougir la Banque de France.
Pour les petits malins qui ont misé sur les innovations, 2024 était une année bénie des dieux de la finance. La SICAV Optigest Monde a claqué un impressionnant +30 %, surclassant son benchmark, le MSCI All Country World Index, qui a pourtant bien carburé avec +25,33 %. Comme quoi, choisir les bonnes valeurs, c’est un peu comme gagner au Loto, mais en plus prévisible.
Trump, IA et montagnes chinoises
De l’autre côté de l’Atlantique, Uncle Sam a mis les bouchées doubles. La croissance américaine a tenu bon, portée par une tech en ébullition et un appétit insatiable pour l’intelligence artificielle. Pas de place pour les petits joueurs : qui n’a pas misé sur ce secteur en 2024 s’en mord les doigts.
Et puis, il y a le retour de Donald Trump sur le devant de la scène. Adulé par Wall Street, le nouveau président s’apprête à secouer les relations commerciales internationales. Entre droits de douane et inflation, ça promet d’être sportif en 2025.
En Chine, par contre, on n’a pas vraiment fait la fête. Ouais, mais c’est pas des fêtards les chinois en fait ! Malgré des plans de relance à gogo, l’économie fait du surplace. Le dragon semble plus proche de l’hibernation que d’un réveil flamboyant, de quoi donner des sueurs froides aux investisseurs.

L’Europe : la France en rade
Et l’Europe dans tout ça ? C’est simple : on a pris le train des marchés, mais on s’est assis en deuxième classe. Les performances ont été globalement médiocres, avec une France coincée entre budget en rade et réformes en panne. À Paris, le taux français à 10 ans commence à faire peur, et les agences de notation regardent de travers. Si ça continue, c’est la case punition financière qui nous attend. On remercie au passage le Mozart de la finance…
Heureusement, l’international sauve les meubles. Rappelons que 70 % du chiffre d’affaires des entreprises du CAC 40 est réalisé hors de nos frontières. Et quand on compare la capitalisation d’Apple ou de Microsoft avec celle de toutes les valeurs du CAC réunies, on comprend que nos champions nationaux jouent dans la seconde ligue.
Des perspectives dorées pour 2025
Alors, on fait quoi maintenant ? On range les actions sous clé ou on mise sur l’avenir ? Si l’on en croit les experts, tout n’est pas perdu. Les chaînes d’approvisionnement se remettent en marche, et les entreprises les plus malignes s’adaptent aux nouvelles habitudes de consommation.
Pour 2025, les grandes tendances restent les valeurs de croissance, la rentabilité, le retour aux actionnaires et… l’or. Eh oui, quand les temps sont incertains, rien de tel qu’un peu de métal jaune pour rassurer les portefeuilles.
L’argent ne dort jamais (sauf en France)
En résumé, 2024 fut une année contrastée, entre triomphes technologiques et galères hexagonales. Les investisseurs doivent rester vigilants et, surtout, ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier. Surveiller les grandes décisions politiques, garder un œil sur les tensions géopolitiques, et miser sur les secteurs innovants : voilà la clé pour ne pas finir sur la paille.
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