Pas de vacances pour les p’tits bleus cet été au Pays basque, où la gendarmerie est à fond les manettes pour gérer les trois millions de touristes venus bronzer, randonner, ou faire des conneries (rayez la mention inutile). Entre les chauffards qui prennent l’A63 pour un circuit de Formule 1, les fêtards qui confondent Hossegor avec un after sans fin, et les apprentis Pablo Escobar planqués dans la montagne, les gendarmes, eux, n’ont pas le temps de lézarder au soleil.
Sur l’asphalte, ça carbure : Sylvain, 30 piges, gère le bitume comme un pilote de Fast & Furious version képi, et colle aux fesses des excités de l’accélérateur à plus de 200 km/h. Son collègue Franck, lui, se tape les petites routes sinueuses où un rien te transforme une Clio en toupie dès que l’orage pète. Et pendant ce temps-là, dans le maquis basque, Pierrick fignole son enquête sur une plantation de weed qui sent bon le casse-tête moral. Un vrai polar sauce Espelette.
Côté mer et montagne, c’est pas plus calme. Quand les touristes jouent les cabris mal chaussés dans les sentiers ou les dauphins bourrés dans l’Atlantique, les gendarmes débarquent, parfois à hélico, parfois à dos de civière. Et attention aux pilleurs d’huîtres qui pensent qu’on ne les voit pas : la marée gendarmerie, elle, ne redescend jamais. Bref, entre cannabis, casse-cous et coups de soleil, les gendarmes du 64 et du 40, eux, passent l’été en mode “Enquête d’action”.
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