Un an pile que Laure Zacchello s’est volatilisée à Urrugne, et toujours pas l’ombre d’un orteil en vue. Malgré les fouilles de la gendarmerie dans les bois, les planques et même les eaux bien salées de la baie, que dalle. Son ex, Alexis J., est dans le viseur, mis en examen pour meurtre, au frais derrière les barreaux, mais jure la main sur le cœur qu’il n’a rien à voir avec cette affaire. Un truc de fou, avec scénario à tiroirs : divorce en cours, enfants déposés à l’école, week-end prévu… et paf, plus personne. La fête de la musique a sonné faux ce 21 juin 2024.
Le hic ? C’est que ce jour-là, le bonhomme devait récupérer la maison, mais il finit sa journée étalé comme une crêpe devant les volets rouges, version gravats et coma chelou. Les secours tiquent : pas une égratignure au bon endroit, urine dans le froc, terre sous les ongles… pas très raccord avec une baston façon série B. Et pendant ce temps, dans la maison : les affaires de Laure sont restées en plan, et le coffre à pétoires a joué la fille de l’air. Pour des retrouvailles post-séparation, disons que l’ambiance sent plus le polar que le partage de garde.
Cerise sur le jet-ski, quatre jours avant la disparition, monsieur se balade peinard en rando-aquatique avec sac à dos suspect dans la baie de Pasaia. Et le jour J, son 4×4 rouge aurait été spotté près du lac d’Ibardin par deux témoins… mais lui, il nie en bloc. En attendant, c’est silence radio côté enquête, et les gosses sont chez les grands-parents. Laure, elle, avait noirci ses carnets d’angoisse : disputes, accès de colère, peur au ventre. Une phrase revient en boucle comme un écho glaçant : « Son ombre est partout. » Mais pour l’instant, la lumière, elle, reste bien planquée.
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